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Un parc caché sur les fortifications à Québec

À Québec, il y a un lieu secret sur les fortifications de la ville et juste à côté du Château Frontenac, le parc Cavalier-du-Moulin. C’est l’un des lieux à découvrir et un spot de pique-nique unique dans le Vieux-Québec. Le parc a une vue surprenante sur les toits de la ville vus de l’intérieur des murs.

Le parc est peu fréquenté, sauf sur le l’heure du midi où quelques étudiants connaisseurs y passent un peu de temps.

Comment s’y rendre

Prenez le Parlement de Québec comme point de départ. 

Marchez vers le Vieux-Québec sur la rue Saint-Louis et passez les portes de fortifications. Continuez pendant 5 minutes jusqu’à la ruelle du Corps-de-Garde. Elle sera sur votre droite. 

Vous verrez probablement un attroupement de gens devant la ruelle. Pourquoi? Car il y a un arbre dans lequel un boulet de canon est coincé! 

Bref, cette ruelle n’est pas invitante et on croirait même que c’est une entrée de maison, mais non! Marchez jusqu’au bout et levé les yeux, le parc est en haut. 

Traversez le portail à gauche et montez les escaliers.  

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Données cartographiques ©2020 Google

L’histoire des fortifications du Cavalier-du-Moulin

Le bastion a été bâti au 17e siècle pour prévenir une attaque qui viendrait de l’ouest de la ville. Il fait partie des premiers ouvrages militaires de la ville.

L’appellation Cavalier était donnée à un type de fortifications et il y avait un moulin sur place. D’où le nom de Cavalier-du-Moulin. Tout s’explique!

Plus d’infos sur l’arbre au boulet de canon

On l’appel l’Arbre au boulet, il a même sa « pine » sur Google map! 

Pour être plus précis, ce boulet est en fait une bombe. 

On utilisait ces bombes creuses qu’on chargeait de matières qui brûlaient facilement, comme des morceaux de tissu. On allumait ensuite la mèche et on bombardait.

Ce type de bombe a beaucoup servi durant la guerre de Conquête de 1759 quand l’Angleterre a gagné contre la Nouvelle-France.

Plusieurs théories existent sur la présence du boulet/bombe dans les racines de l’arbre.

La plus populaire serait que vers 1900, on planta ce boulet dans le sol pour lui donner la fonction de protéger les roues des calèches qui tournaient le coin de la rue. C’est ce qu’on appelait un chasse-roue. 

Ensuite, une semence d’orme est probablement tombée là et a germé par-dessus la bombe pour donner l’arbre d’aujourd’hui. 

Pour plus d’informations, consulter les détails de la théorie de l’arbre au boulet de canon de Québec.

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