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Les Rams et les Patriots depuis 2002: le roulement versus la constance

ATLANTA — Depuis leur défaite face aux Patriots lors du Super Bowl de 2002, les Rams ont déménagé de St. Louis à Los Angeles, ont eu sept entraîneurs et ont eu recours à vingt quarts partants.

Pendant tout ce temps, la Nouvelle-Angleterre a été un modèle de constance avec Bill Belichick et Tom Brady, qui viseront dimanche leur sixième titre.

Le demi offensif Steven Jackson, nommé trois fois au Pro Bowl, en 12 saisons dans la NFL, a vécu beaucoup de roulement avec les Rams, avant de goûter brièvement à la façon de faire des Patriots.

Choisi au premier tour en 2004, Jackson a connu huit saisons d’affilée d’au moins 1000 verges au sol, avec St. Louis.

Son seul touché en match éliminatoire, il l’a réussi en janvier 2016 avec les Patriots, dans un revers qui a permis à Denver de se rendre au Super Bowl (et les Broncos ont saisi l’occasion en battant les Panthers, 24-10). 

«J’ai joué pour six entraîneurs. J’ai vécu les portes tournantes (à St. Louis), a dit Jackson, qui a conclu sa carrière en disputant une saison avec les Patriots. En Nouvelle-Angleterre, j’ai vu comment ils se connaissent, comment ils arrivent à avoir autant de succès. Vous réalisez comment ils savent quel jeu choisir, vous voyez les forces de Tom Brady et toute la stabilité, en attaque et en défense.» 

Entre Kurt Warner et Jared Goff, les Rams ont vu passer Marc Bulger, Case Keenum et Sam Bradford, notamment, en plus de quarts tels Gus Frerotte, Chris Chandler, A.J. Feeley, Sean Mannion et Trent Green.

Du côté des entraîneurs, ont défilé Mike Martz, Jim Haslett, Steve Spagnuolo et Jeff Fisher, notamment. Bref, une boîte à surprises avant l’embauche de Sean McVay, en janvier 2017. Il a conduit les Rams à deux titres de sections avec Goff, le tout premier choix en 2016.

McVay reste émerveillé devant ce que les Patriots ont accompli depuis le tournant du siècle.

«Au niveau de la constance, qui est la plus pure mesure de la performance, ils sont inégalés depuis plusieurs années, a dit McVay. Ça explique pourquoi ils sont autant respectés.»

Brady a évolué depuis que les Patriots ont surpris des Rams qui moussaient alors leur «Greatest Show on Turf», lors du Super Bowl de 2002. À 41 ans, il mise davantage sur la sagesse et les connaissances.

«Je pense que la préparation est différente mais à certains égards, c’est plus facile pour moi parce que je suis très efficace dans ma routine, a dit Brady. Quand vous êtes plus jeune, vous étudiez et vous regardez du vidéo, mais vous ne savez pas vraiment ce que vous recherchez.

«Maintenant, j’ai un plan quand je veux m’asseoir pour étudier un rival, comprendre les couvertures et comment elles fonctionnent. Ça me guide pour élaborer un plan avec Josh (McDaniels, le coordonnateur à l’attaque).»

Rob Maaddi, The Associated Press

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