La période de stress étudiante est commencée

FIN DE SESSION. Deux fois par année, les étudiants vivent une période où le niveau de stress augmente grandement et où ils se demandent comment ils vont arriver à tout faire. Il s’agit de la fin de session, et au grand malheur de plusieurs, c’est maintenant que ça commence.

«C’est certainement la période durant laquelle le niveau d’anxiété des étudiants est à son plus haut niveau. Passer un test n’est pas toujours évident», affirme Geneviève Belleville, professeure agrégée à l’École de psychologie de l’Université Laval.

«On voit des étudiants épuisés à la fin de la session à cause des nombreux travaux et examens. Ça peut arriver que mes élèves viennent me voir et je me fais un devoir de les écouter parce qu’il y en a souvent qui paniquent. Ils ne voient pas le bout et se voient déjà en train d’échouer. Il faut leur faire comprendre que leurs peurs sont des scénarios catastrophes et ne sont pas nécessairement ce qui arrivera», raconte Mme Belleville.

Selon elle, les gens ne veulent pas aller consulter pour des problèmes psychologiques. «Les gens semblent préférer s’organiser par eux-mêmes. Il y a une évolution de l’ouverture des gens, mais le travail n’est pas encore accompli. Les gens ont trop honte d’aller chercher de l’aide.»

Des conseils pour rester sain d’esprit

Selon Geneviève Belleville, le premier truc pour y arriver, en restant sain, est de bien s’organiser dès qu’on est avisé de la date de remise d’un travail ou de la tenue d’un examen. «Il faut prendre les choses à l’avance et ne pas étudier ses cinq examens le même soir. Il est aussi important de faire ses lectures au fur et à mesure des semaines de la session pour éviter d’avoir un trop grand retard à rattraper. Il faut aussi prioriser, car on ne peut pas tout faire en même temps.»

La professeure insiste beaucoup sur la gestion du temps et sur l’importance de se garder des moments de repos. «Si on prend l’École de psychologie, les programmes demandent beaucoup d’implication dans plusieurs sphères: lectures, cours, heures en recherche, heures en relation d’aide. Ça prend de bonnes capacités d’organisation. Par contre, c’est super important de garder du temps pour des activités. L’Activité physique, par exemple, aide à dormir, à la concentration et à diminuer le stress.»

Elle conclut en soulignant qu’en période de grand stress, il faut aussi garder du temps pour les amis et la famille. «Le soutien social est une autre armure contre le stress, les gens se sentent coupables de passer du temps avec les amis.»

Pour les étudiants qui souhaitent avoir de l’aide, Geneviève Belleville suggère de commencer par visiter le site Internet du Centre d’aide aux étudiants de l’Université Laval, www.aide.ulaval.ca qui est une «véritable mine d’information.»

À LIRE ÉGALEMENT: Vox-pop: Survivre à sa fin de session

Mon
Métro

Toute l'actualité locale au même endroit.

En vous inscrivant à Mon Métro, vous manifestez votre engagement envers la presse locale. + Profitez d’une expérience numérique personnalisée en fonction de vos champs d’intérêt et du quartier où vous résidez. + Sélectionnez vos articles favoris pour une lecture en différé.