L’Association des cuisines collectives de Québec menacée

L’Association des cuisines collectives et créatives de la région de Québec (AC3RQ) a peut-être coordonné ses dernières activités le 26 mars, pour célébrer la Journée nationale des cuisines collectives.

L’Agence de la santé et des services sociaux de la Capitale-Nationale retire son financement à l’AC3RQ, après avoir révisé le cadre de référence en santé alimentaire (2007-2012).

Audrey Evers, responsable de l’AC3RQ, explique que malgré l’engouement des cuisines populaires dans différents quartiers de la ville, l’organisme qui vient en aide aux groupes risque de ne pas survivre.
«L’Association a été créée en 1999 à la demande de divers organismes pour les soutenir. On avait du financement du ministère de la Santé par le biais de l’Agence. Mais là, l’enveloppe est vide. On a mis sur pied un comité de bénévoles pour aller chercher du financement», informe-t-elle.

Mme Evers souligne que l’argent «a été saupoudré». «C’est grâce à l’aide de la Caisse d’économie solidaire, qui croit en notre projet, qu’on a pu organiser cette journée.»

La responsable de l’AC3RQ a rappelé que les cuisines collectives existent plus que pour le simple besoin d’économiser et apprendre à concocter des plats en groupe. «On a déjà fait des enquêtes, et les raisons principales des participants étaient de sortir de l’isolement, de développer de l’entraide et un réseau social», explique-t-elle.

Dessert public

Malgré les difficultés éprouvées par l’AC3RQ, la Journée nationale des cuisines collectives regroupant divers groupes des deux rives a eu lieu à l’église Saint-Roch.

Un festin gargantuesque attendait les invités et participants: soupe aux gourganes, cigares aux choux, rouleaux de printemps. Ceux et celles ayant la dent sucrée ont pu ravir leurs papilles sur le parvis de l’église, où de la tire sur la neige a été servie. Cette sortie hors de l’église a pu attirer des passants à qui les bénévoles ont pu mieux faire connaître les cuisines collectives.
(Photos Véronique Demers)

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