Un marché aux puces «mathématiques» au Petit Séminaire

Un marché aux puces bien spécial a pris l’affiche sur l’heure du midi au Petit Séminaire de Québec. En effet, 270 élèves de première et deuxième secondaires de cette institution privée ont participé à cette activité initiée par leur enseignante en mathématiques, Paule Delamarre, activité à laquelle ils ont eu à mettre en pratique les notions apprises en classe.

«Les 150 élèves de deuxième secondaire ont d’abord été invités à offrir des jouets qui leur appartenaient pour qu’on les remette à l’organisme Réno-Jouet, a mentionné Paule Delamarre. Dans la même veine, on leur demandait de faire un don provenant de leur argent de poche.»
«Cette collecte a permis d’amasser 270 $, montant qui sera acheminé à l’organisme UNICEF pour l’acquisition d’écoles en boîtes, a spécifié une élève de deuxième secondaire, Isabelle Grignon-Francke. Ces écoles en boîtes sont des ensembles de fournitures scolaires permettant l’enseignement pour 80 élèves dans un pays touché par la pauvreté ou dévasté par les caprices de Dame nature.»

C’est pour augmenter le montant du don et pour permettre aux 120 élèves de première secondaire de mettre en application les notions de pourcentage que le marché aux puces a été présenté dans la cour intérieure du Petit Séminaire de Québec.
«Chaque élève de première secondaire avait un montant fictif de 6 $ à dépenser dans les 40 endroits où quatre élèves de deuxième secondaire les attendaient. Ils pouvaient se procurer des jouets où on leur offrait des pourcentages de rabais. L’acheteur devait alors déterminer le coût réel du jouet en enlevant l’escompte qu’il avait droit. Une fois le jouet acheté, les élèves devaient les remettre aux organisateurs pour qu’ils soient acheminés à l’organisme Réno-Jouet.», d’ajouter l’enseignante en mathématiques.

Il a fallu un mois de préparation pour l’organisation de ce marché aux puces original. Question de garnir le montant pour UNICEF, on a procédé à la vente de plants de tomates dont la germination avait été préalablement étudiée dans les cours de science. Certains de ces plants provenaient même de graines ayant séjourné dans la station spatiale internationale.
«Cet événement a sans doute permis à bien des élèves de songer à des personnes ayant moins de chance qu’eux dans la vie. Cette réflexion a également permis d’acquérir des compétences visées par le programme d’éducation internationale. Bref, ce fut un projet scolaire associé à un objectif purement humanitaire», de conclure Isabelle Grignon-Francke.

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