Manifester pour la qualité du diplôme

Le torchon brûle entre la TÉLUQ et ses tuteurs et tutrices. Menacés de mises à pied massives, une foule de 200 manifestants se sont regroupés devant les locaux de la TÉLUQ.

Nancy Turgeon s’adressant aux manifestants

Photo TC Media – Jean Carrier

Pour Nancy Turgeon, présidente du Syndicat des tuteurs et des tutrices de la Télé-université-CSN, la situation est inacceptable. «J’ai peur pour la qualité de l’enseignement. C’est 75% de l’encadrement des tuteurs et tutrices qui vont être remplacés sans avertissement. Des personnes avec 10 ans ou 20 ans d’expérience vont devoir partir. »

Le président de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), Jean Murdock, abonde dans le même sens. «On ne peut pas se diriger vers une marchandisation de l’éducation. Ce n’est pas simplement une usine à diplômes. Il n’y a eu aucune baisse de la clientèle à la TÉLUQ pour expliquer cette décision. »

La TÉLUQ est la seule université francophone en Amérique du Nord à offrir tous ses cours à distance. C’est environ 20 000 étudiants qui y sont inscrits, dont 90% à temps partiel. 

Les manifestants devant les locaux de la TÉLUQ.

Photo TC Media – Jean Carrier

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