Amis des chiens, de la nature et de la pluie

CHIENS. Pour la neuvième année, une marche familiale a été organisée au parc de la Francophonie, près du parlement à Québec. Ce rassemblement cible la population et les élus afin qu’ils soient sensibilisés aux familles propriétaires canins. Selon plusieurs regroupements canins, les parcs à chiens manquent sur le territoire, et ils veulent le faire savoir.

Christian Bédard, Denise Jobin et Sylvain Leblanc étaient présents lors de l’événement.

Photo TC Media – Geoffré Samson

Malgré la pluie, trois personnes accompagnées de leurs chiens ont tenu à être présentes. Ils dénoncent qu’il y a seulement deux parcs canins à Québec: un aux abords de la rivière Saint-Charles, à Limoilou, et le parc de la Pente-Douce, près du quartier Montcalm. « On demande à ce qu’il y ait un parc à chien par arrondissement », mentionne Sylvain Leblanc, résident de Beauport.

Denise Jobin est administratrice du groupe Amis des Chiens de la Nature, qui compte près de 1000 membres. Elle mentionne que garder son animal dans sa cour arrière, lorsqu’on en a une, empêche la socialisation. « Je désire que mon chien puisse jouer, courir et socialiser avec d’autres chiens », dit-elle. Christian Bédard, de Sainte-Foy, il exprime que des gens doivent faire plus de 20 km pour aller dans un de ces parcs. « Moi, je vais à Saint-Augustin-de-Desmaures et même à Donnacona pour faire jouer mes chiens », dit-il.

Selon M. Leblanc, le parc à Limoilou est inadéquat. « Comme surface, il devrait y avoir de la poussière de roche, mais ce sont des galets. Ces pierres deviennent chaudes l’été et blessent les pattes de mes chiens. Aussi, le point d’eau pour abreuver les animaux est à l’extérieur, ce qui demande au propriétaire de rattacher son animal pour qu’il puisse s’hydrater », dénonce-t-il.

Ce qu’ils désirent est d’avoir plus de reconnaissance afin que leurs animaux soient acceptés dans davantage d’endroits dans la ville, comme les terrasses de restaurants, et d’avoir des sentiers dédiés aux canimarcheurs.

Ils espèrent que le recensement canin en cours, par la Ville de Québec, permettra de constater qu’il y a plusieurs dizaines de milliers de chiens et qu’il n’y a pas assez de ressources. Leur souhait est de voir plus de projets réalisés pour leurs pitous.

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