Manifestation à Limoilou: répression policière dénoncée

Avec en trame de fond une fanfare tonitruante dont les airs ont résonné en début de conseil municipal, lundi, un enseignant du Cégep Limoilou, Sacha Calixte, a dénoncé la répression policière lors de la manifestation étudiante, le 19 avril dernier.

Au nom du personnel enseignant, M. Calixte a dénoncé le «déploiement excessif et les arrestations hâtives et violentes», en citant les 20 véhicules de police, trois faucons (hélicoptères) et un autobus utilisés lors de l’intervention.

«Les 300 jeunes ont été encadrés par la direction et le personnel enseignant. Les manifestants ont été pris littéralement en souricière dans cette manifestation spontanée et pacifique. Les élus reconnaissent-ils qu’il y a eu de mauvaises décisions policières? Le service de police de Québec ne devrait-il pas respecter l’expression des droits démocratiques?», a questionné l’enseignant.

Beaucoup d’arrestations

Le vice-président du comité exécutif et responsable de la sécurité publique à la Ville de Québec, Richard Côté, a reconnu qu’il a eu beaucoup d’arrestations pendant la manifestation, «mais c’est sûrement parce que les policiers devaient intervenir».

«Normalement, le corps de police de la ville de Québec encadre très bien ce genre d’événement là. L’intervention a été faite pour éviter des débordements. Les gens peuvent contester leur billet d’infraction, s’ils se sentent lésés. Un juge pourra trancher sur la question», a ajouté M. Côté.

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Groupe Québec Hebdo.

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