Le Chantier urbain Graff’Cité propose le documentaire «Laisser sa marque»

La dizaine de jeunes âgés entre 18 et 30 ans membres du projet Chantiers urbain Graff’Cité du Carrefour jeunesse-emploi de la Capitale-Nationale ont participé dans les derniers mois à la réalisation du documentaire «Laisser sa marque».

À leur manière, ils parlent des principaux enjeux touchant le monde du graffiti à Québec, mais aussi dans d’autres grandes villes d’Amérique du Nord. Une projection de ce documentaire aura par ailleurs lieu le 12 novembre prochain au Cinéma Cartier.

«Nous nous sommes en fait interrogé sur comment le graffiti est perçu à Québec, en traçant un parallèle avec d’autres centres urbains comme Gatineau, Montréal, Longueuil et la Ville de Querataro au Mexique, indique la coordonnatrice du Chantier urbain La Cité au Carrefour jeunesse-emploi de la Capitale-Nationale, Mériem Belaïchouche. Comme tout projet de Chantier urbain, les participants en réinsertion socioprofessionnelle auront travaillé sur ce projet pendant une période de 26 semaines. Ce sera pour eux un bon tremplin pour faire l’acquisition de saines habitudes de travail, car ils auront la chance de développer de nombreuses compétences.»

Le documentaire permet entre autres d’exposer la situation des graffitis à Québec et au Québec.

«Il reste encore du travail à faire pour comprendre ce que signifie le graffiti pour la Ville de Québec, affirme pour sa part la chargée de projet du volet sensibilisation de Graff’Cité, Gabrielle Côté. Nous sommes cependant sur la bonne voie. Dans une ville comme Québec, il n’est pas normal qu’il n’existe pas de mur légal où les graffeurs puissent s’exprimer. Notre organisme tente de compenser en offrant un mur mobile aux organisateurs d’événements. Nous offrons également de nettoyer les graffitis effectués un peu partout dans La Cité-Limoilou. Notre organisme a aussi un côté sensibilisation assez fort pour la population.»

Laisser sa marque

Le documentaire traitant du phénomène du graffiti répond en lien direct avec les préoccupations du projet Graff’Cité. Il cherche à atteindre sept objectifs spécifiques, le premier étant de démystifier le phénomène du graffiti dans son ensemble.

Faire un pont entre les graffeurs et les citoyens, sensibiliser la population, présenter des alternatives possibles mises en place par la Ville de Québec et effectuer des comparatifs entre les stratégies utilisées par la Ville de Québec et les différents grands centres urbains, afin de contrer le problème de graffiti sont d’autres objectifs visés par la réalisation de ce documentaire.

On veut également démontrer les différents moyens légaux dont se sont munis les graffeurs pour se faire connaître et reconnaître leur art. Finalement, on désire connaître le point de vue des différents acteurs sur le sujet, soit la Ville de Québec, les citoyens et les graffeurs.

Pour que le projet de documentaire aboutisse, on a confié la réalisation au vidéaste Jim Kangni. Le premier mandat qu’on lui a confié est de réaliser un documentaire de plus de 20 minutes. Il a été atteint puisque «Laisser sa marque» durera au moins 50 minutes. Il a aussi fourni l’équipement nécessaire en plus d’offrir des formations pertinentes aux participants, d’être à leur écoute de leurs besoins, de faire le suivi avec les membres de l’équipe d’encadrement et de travailler avec les divers acteurs de Graff’Cité.

Rappelons que la première diffusion du documentaire «Laisser sa marque» réalisé par Cémont Films aura lieu en soirée du lundi 12 novembre prochain au Cinéma Cartier.

Le Québec Express, membre du Groupe Québec Hebdo

Quelques-uns des participants et des intervenants du projet de Chantier urbain de Graff’Cité.
 (Photo Denis Fortin)

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