Fermer l’église Saint-Jean-Baptiste compromettrait sa sauvegarde

RELIGION. La dernière chose qu’il faut pour sauver l’église Saint-Jean-Baptiste ou lui trouver une nouvelle vocation, c’est de précipiter sa fermeture et cesser ses activités de culte. L’espoir d’une aide financière pour sa restauration s’évanouirait alors complètement.

C’est l’avis émis par Julie Lemieux, vice-présidente au comité exécutif de la Ville de Québec et responsable de la culture, au sujet du bâtiment qui pourrait fermer dès le printemps. Elle déplore que ce scénario compliquerait grandement les choses.

«Mon souhait c’est de retarder la fermeture, car lorsqu’une église est dite excédentaire, elle n’a plus accès aux subventions pour le patrimoine religieux du ministère de la Culture du Québec. Il s’agit d’un grand enjeu. Ce n’est pas une bonne idée d’arrêter les activités de culte, puisque le défi de sauvetage deviendra plus grand», explique Mme Lemieux, qui craint que ne rien faire augmentera la facture évaluée déjà plus de 10M$.

L’élue municipale précise que la Ville n’est pas le porteur de ce dossier, mais veut agir à titre de facilitateur pour la recherche d’une solution. Dans cette optique, elle estime nécessaire de s’asseoir avec les principaux intervenants dans ce dossier, dont la fabrique, le diocèse et le ministère de la Culture.

À son avis, il faut collaborer pour trouver un projet réalisable. Elle ne croit pas que la conversion en habitation soit la solution, en raison du fait que le bâtiment est classé monument historique. Cela complique et rend très onéreuse toute intervention.

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