Un crédit d’impôt pour les microbrasseries demandé par Annick Papillon

POLITIQUE FÉDÉRALE. Annick Papillon, députée néo-démocrate de Québec et porte-parole adjointe en matière de petites entreprises et tourisme, a récemment déposé un projet de loi au Parlement d’Ottawa demandant un crédit d’impôt particulier pour les microbrasseries. Le crédit d’impôt vise à aider financièrement les microbrasseries à faible production, afin qu’elles stimulent l’économie canadienne.

Le but de la députée est d’aider une industrie en pleine croissance. La bière artisanale est de plus en plus à la mode, mais surtout, le Québec et le Canada font partie des chefs de file en matière de bières raffinées. La PME (petite ou moyenne entreprise, la microbrasserie ici) réussit bien dans toutes les régions du pays. Dans la ville de Québec, et particulièrement en centre-ville, les microbrasseries éclosent et ont beaucoup de succès, comme La Souche, La Barberie ou La Korrigane.

«Avec ce projet, on pourrait faire en sorte que les microbrasseries passent de trois à quatre employés à 10, 15 ou 20 employés. On veut leur donner beaucoup plus d’appuis, pour qu’elles puissent se développer davantage. Ce sont de bons emplois, rappelle Mme Papillon en plus de donner le chiffre de 700 emplois pour le Québec seulement avec les microbrasseries. La moitié de ces emplois-là sont situés dans des villes de moins de 10 000 habitants, donc c’est une belle façon de relancer toutes les régions». La députée a d’ailleurs rappelé le succès des événements du type Festibière ou Oktoberfest, qui prouvent l’intérêt des Québécois pour ces produits.

Annick Papillon parle d’exportation des produits brassicoles. «Il faut leur donner le plein potentiel. Les microbrasseries ont beaucoup d’équipement, en plus d’être multitâches (répondre aux clients, faire de l’administratif, etc…). Il faut leur faciliter la tâche au début. Je pense faire une tournée des régions avec ça, fait savoir la députée. Ça va être l’exemple d’une PME qui réussit et dans laquelle les Québécois vont pouvoir se reconnaître, parce qu’au Québec on aime la bonne bière, et on est fiers des produits qu’on crée ici, de chez nous. Si c’est bon pour nous, c’est bon qu’on l’exporte», a mentionné la députée.

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