Heures d’ouverture prolongées: Qui en profite?

MAGASINAGE. Quatre mois après leur implantation, les heures d’ouverture prolongées aux Galeries de la Capitale «dépassent les attentes» de l’administration. Du côté des commerçants, qu’en est-il?

«Cet été, ça a vraiment paru pour nous», commente la copropriétaire de la boutique Souris Mini, Michelle Létourneau. «Depuis que l’école est recommencée, la routine est installée et il y a un peu moins de monde», constate-t-elle, en ajoutant que l’augmentation des ventes se maintient pour elle.

Le scénario est semblable du côté de la boutique Fruits & Passion. Pendant l’été, les heures d’ouvertures prolongées du lundi au mercredi soir ont permis à son commerce de garder un bon achalandage, malgré le beau temps: «Les gens venaient le soir», se réjouit la gérante Mira Bernatchez. «Ils se disaient: “Il fait beau, mais j’ai l’opportunité d’y aller le soir”.»

«Étalement» de la clientèle

S’ils sont heureux que les clients soient au rendez-vous, plusieurs commerçants disent néanmoins remarquer un achalandage moins concentré.

L’assistante-gérante de la boutique Amnésia, Maryse Mercier, remarque que les soirées du jeudi et du vendredi ne sont plus aussi occupées qu’avant. En revanche, «des fois, ça roule autant les mardis soirs que les jeudis soirs», se réjouit-elle.

Horaires

Dans ce contexte, Louise Lavoie, propriétaire de Chaussures Trotte Menu, trouve cependant difficile de gérer les horaires. «Certains soirs, les employés se tournent les pouces, alors que d’autres soirs, tout le monde est “dans le jus”», rapporte-t-elle. «Avant, c’était jeudi et vendredi, alors on mettait un maximum de personnel et on donnait un maximum de service».

Le copropriétaire de la boutique Bijoux Bleu – Créations Québécoises, conclut qu’il faut considérer le changement d’horaire dans sa globalité: si l’achalandage est parfois moins important les lundis soirs, par exemple, il peut l’être davantage les mardis soirs, illustre Joachim Alegret.

L’administration «extrêmement satisfaite»

La direction des Galeries de la Capitale dresse pour sa part un bilan «très positif, tant au niveau de l’achalandage que pour les ventes». «On a même des résultats qui dépassent nos attentes», commente la directrice marketing Annie Champagne.

Les augmentations varient entre 16% et 20% selon les mois, expose-t-elle, ajoutant avoir enregistré «des variations allant jusqu’à 27%».

Alors que des commerces s’étaient montrés réticents au changement, en juin, seules deux bannières n’ont pas emboîté le pas, soit Simons et Clément, indique Mme Champagne.

Si certains constatent un certain ralentissement depuis le début de l’automne, l’administration ne s’en inquiète pas: «Septembre, c’est toujours un peu plus bas, traditionnellement, parce que c’est le retour dans la routine», conclut Annie Champagne.

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