Des relations tendues entre le Port et Arrimage Saint-Laurent

Les relations entre le Port de Québec et la compagnie Arrimage du Saint-Laurent sont tendues. Cette dernière, après avoir reçu une lettre du ministère de l’Environnement lui demandant de ne plus entraver le travail des inspecteurs, accuse le Port de Québec de ne pas prendre ses responsabilités. De son côté, l’administration portuaire parle d’«un imbroglio de communication».

Rappelons que le 25 juin dernier, une inspectrice du ministère de l’Environnement (MDDEP) s’était rendue à la guérite du port de Québec pour constater un nuage de poussière. Elle était repartie sans avoir pu avoir accès au site.

Quelques jours après cet évènement, la société Arrimage du Saint-Laurent a reçu une lettre de mise en demeure, émanant du MDDEP, lui ordonnant de ne plus entraver le travail des fonctionnaires du Ministère. La compagnie reproche au Port d’avoir fait croire au MDDEP que c’était elle qui avait empêché l’inspectrice de faire son travail. «Nous avons perçu dans les propos du Port de Québec qu’encore une fois, on nous pointait du doigt alors qu’il s’était produit deux évènement et que dans les deux cas, ça n’avait rien avoir avec nous», explique Johanne Lapointe, vice-présidente développement corporatif et communication pour Arrimage Québec.

L’administration portuaire parle d’«un imbroglio de communication», selon son président-directeur général, Mario Girard. Il confirme que le ministère de l’Environnement aura toujours l’entière collaboration du Port.

«Nous avons voulu rectifier les faits et clarifier la situation. Nous attendons du Port qu’il soit un partenaire, un support dans les démarches et mesures qu’on est à mettre en place. Pour nous, cette histoire est réglée», conclut Johanne Lapointe.

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«Nous avons voulu rectifier les faits et clarifier la situatio», confie Johanne Lapointe, vice-présidente développement corporatif et communication pour Arrimage Québec.

(Photo Isabelle Le Maléfan)