Passionnés de jardinage en ville

Une tendance du retour à la terre est observée au Québec. Le jardinage est à la mode et les lopins de terre se font rares en ville. Les jardins communautaires à Québec sont populaires et les jeunes ont fait leur apparition ces dernières années.

La Ville de Québec dénombre une vingtaine de jardins communautaires sur son territoire. Il y est cultivé en général des légumes, des petits fruits et des fleurs. La saison s’étend de mai à octobre. Dans Sainte-Foy, l’Association des jardins communautaires de Sainte-Foy regroupe trois sites: Louis-Riel, Versant-Nord et Pointe Sainte-Foy. Près de 240 sont membres cette année. Nombreux d’entre eux sont des retraités, mais l’homogénéité de la clientèle semble vouloir changer. «On voit de nouveaux jeunes couples qui s’inscrivent», observe le président de l’association, Pierre Levasseur. Le phénomène de la liste d’attente est nouveau. Ces dernières années, 50% des lopins se renouvellent. «On réussit à satisfaire toutes les demandes depuis quelques années, soutient M. Levasseur. Il y une époque où il restait des lopins. Il y a une effervescence en ville.»

Les gens viennent y savourer leur café au milieu de la verdure. Certains testent des types de plantation, d’autres demandent conseil aux plus expérimentés, un partage communautaire. L’activité est un passe-temps pour un grand nombre des membres. Le loisir implique un coût. «Ça nous coûte plus cher [qu’à l’épicerie]», avoue la vice-présidente du Jardin Louis-Riel, Jacqueline Harvey.

à Sainte-Foy ou à Vanier, le jardinage communautaire est bien populaire

Au Jardin de la Rosée à Vanier, la même passion du jardinage est palpable. Plus de 90 lots sont mis à la disposition des résidents. Tous les lopins trouvent preneurs. Cet été, une dizaine de personnes se sont retrouvées sur une liste d’attente. «De plus en plus, c’est populaire le jardinage en ville», commente le secrétaire, Jacques Garnier. «C’est un lieu social, les gens se côtoient», explique M. Garnier tout en qualifiant le jardin de lieu de partage et d’expérimentation.

Même si les légumes cultivés de façon artisanale et à petite échelle coûtent parfois plus chers que ceux achetés au marché, le loisir est avantageux, selon M. Garnier. «Tu es certain d’avoir des aliments non traités aux herbicides. Tu vas prendre une tomate de ton jardin, elle n’aura pas le même goût», soutient-il.

«C’est une belle saison, mais je ne pense pas que nous battrons 2010. On a semé dix jours plus tard, mais le mois de juillet a été très chaud», se réjouit le vice-président du Jardin de la rosée, Donat Plourde. Ce dernier se targue de cultiver et ensuite, cuisiner les fruits de sa récolte. Les cruchons de tomates ont été nombreux l’an passé.

Jardinner peu importe la condition physique

Le Jardin de la Rosée innove cette année en aménageant trois à quatre lopins surélevés. Les personnes à mobilité réduite pourront ainsi semer et récolter leurs légumes à leur tour. Les terrains devraient être aménagés cette année et distribués l’an prochain. L’Actuel, membre du Groupe Québec Hebdo

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