Un plongeon dans le passé et le présent de Bruno Fournier

Bruno Fournier a fait la fierté du quartier Les Saules par ses exploits en plongeon dans les années 80 et 90. L’Actuel a retrouvé l’ancien athlète en Pennsylvanie aux États-Unis afin de découvrir et redécouvrir son univers.

La population du quartier Les Saules a suivi le cheminement de Bruno Fournier, de ses débuts jusqu’à sa 14e position aux Olympiques de 1992. Les Jeux du Québec, les Championnats du monde juniors en Allemagne, les Jeux du Canada, la Compétition internationale Volksbank en Autriche, les Jeux du Commonwealth en Nouvelle-Zélande, la Coupe du monde à Winnipeg en 1991 et les Jeux olympiques de Barcelone en 1992, tous ces événements sportifs font partie de la feuille de route de M. Fournier. Près d’une vingtaine d’années plus tard, le Québécois sillonne l’état de la Pennsylvanie pour son travail dans une compagnie médicale Synthes. «C’est sûr que présentement [le plongeon] est dans le tiroir des souvenirs. Encore aujourd’hui, je m’y intéresse. Avec une carrière et des enfants, c’est difficile de s’impliquer dans le milieu», constate M. Fournier.

Après ses études en relations industrielles à Montréal, l’olympien a d’abord œuvré dans un milieu qu’il connaît bien: les piscines. Puis, il s’est dirigé vers la vente de produits médicaux. «Quand on termine notre carrière d’athlète, les débouchés sont restreints, explique-t-il. C’est exigeant et ça souvent lieu les fins de semaine ainsi que les soirs.» Avant de quitter complètement le milieu du plongeon, Bruno Fournier s’est engagé dans le comité des athlètes de Plongeon Canada dans le but de faire changer les choses et donner davantage de pouvoir aux plongeurs. «Dans les années 90, je me suis impliqué pour changer la structure canadienne. Je me suis assuré que les athlètes avaient des droits de vote. À l’époque, ce n’était pas orienté vers la performance», affirme l’homme originaire du quartier Les Saules. Ce dernier a mis sur pied une association des plongeurs canadiens, devenue membre votant à l’assemblée générale annuelle de l’association canadienne du plongeon amateur. «C’était important de réformer. Plusieurs sports ont imité par la suite. Aujourd’hui, les performances que l’on voit des athlètes et le support qu’ils ont, c’est peut-être en partie grâce à ce changement», croit-il.

Souvenirs sur le tremplin

L’aventure du plongeon a débuté alors que sa mère prenait des cours de natation avec Jean Plamondon, l’entraîneur à l’époque de Sylvie Bernier notamment. À six ans, l’aventure commence. Le Club élite de plongeon de la région de Québec comptait parmi ses rangs Hélène Morneau, Elizabeth McKay, Sylvie Bernier et Pierre Poulin, des athlètes constituant une source d’inspiration importante pour le jeune plongeur à la fin des années 70. Un moment marquant pour lui: la médaille d’or de Sylvie Bernier aux Jeux olympiques. «Elle s’entraînait à Québec, moi aussi, confie-t-il. C’était un exploit et ça ma motivé beaucoup.»

 

Avis: D’hier à aujourd’hui: que sont-ils devenus?

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L’Actuel, membre du Groupe Québec Hebdo

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