Pilier Jeunesse: un soutien au mieux-être des jeunes

Pilier Jeunesse, qui regroupe les Maisons des jeunes Adoasis, du secteur Les Saules, Le Rado, de Lebourgneuf, et deux travailleurs de rue, s’adresse à une clientèle âgée de 11 à 25 ans. L’organisme est présent dans le milieu depuis 1990.

Un groupe de l’Adoasis participant à une activité culinaire

Photo Métro Média – Alain Couillard

Patrice Beauchamp, directeur général de l’organisme depuis 10 ans, indique qu’à l’origine la Maison des jeunes Les Saules était présente dans des locaux situés à l’arrière de l’école Sainte-Monique. «Par la suite, il y a eu un projet pour développer un travail de rue dans le secteur. Il y avait un besoin puisque cela dure depuis près de 20 ans.» Il ajoute que la clientèle ciblée à ce moment était surtout celle des marginaux. «C’était une autre approche, soit celle d’aller voir ces jeunes dans leur milieu.»

Pilier Jeunesse peut compter sur deux travailleurs de rue qui sont actifs toute l’année. Pascale Beaulieu couvre les secteurs Duberger, Les Saules et Lebourgneuf depuis huit ans. Quant à Telki Sanabria, il s’occupe du territoire de Vanier depuis un peu plus de cinq ans. «Il arrive qu’un jeune en détresse appelle à une heure inhabituelle. À ce moment, le travailleur de rue peut être amené à l’accompagner dans sa crise», soutient M. Beauchamp.

Le DG souligne que certains jeunes ont des problèmes de consommation alors que d’autres souhaitent s’en sortir et être plus autonomes dans leur vie. «Cela va de la réinsertion scolaire ou à l’emploi, à la recherche de logement ou à l’accompagnement en cour. C’est vraiment une relation d’aide personnalisée.» L’organisme offre depuis six ans un Programme d’activités d’intégration pour la réussite scolaire (PAIRS). «C’est du renforcement positif qui permet le développement d’habiletés socio-professionnelles. S’ajoutent des visites à l’université, dans des cégeps et des écoles de métiers. Cet été, nous avons 10 participants sur une possibilité de 12.»

Financement

Pilier Jeunesse, qui compte une dizaine d’employés, est en partie financé par le programme de soutien d’organismes communautaires du CIUSSS, la Ville de Québec via le programme estival d’animation de milieu et le Ministère de la Sécurité publique, pour les travailleurs de rue, par le programme de financement issu du partage des produits de la criminalité. «On en voudrait deux de plus», confie Patrice Beauchamp.

Récemment, Pascale Beaulieu a rencontré la propriétaire du bar Le Sporalie, Sylvie Lagacé, en lui expliquant ce qu’était une travailleuse de rue. Sensibilisée à cette cause, Mme Lagacé a assisté en juin à l’assemblée générale de Pilier Jeunesse. «J’ai un client dont le frère est décédé. C’était un gars qui s’en était sorti dans la vie, mais il a fait une rechute qui lui a été fatale. Je me demandais ce que je pouvais faire pour aider ces personnes en difficulté.»

Femme d’affaires dans le secteur Les Saules et résidente de Lebourgneuf, Sylvie Lagacé avoue que tout allait dans le sens d’aider Pilier Jeunesse. À la suite d’une rencontre avec Patrice Beauchamp, elle a décidé d’organiser une activité-bénéfice le 18 août au Club de golf l’Albatros de Sainte-Foy. Tout l’argent amassé à l’encan silencieux sera remis à Pilier Jeunesse auquel s’ajoutera 100$ par foursome.

L’organisme est présent dans le milieu depuis 1990.

Photo Métro Média – Alain Couillard

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