Les sept péchés incarnés à la Camaradière

Vendredi dernier avait lieu la finale du défilé de créations du groupe Explo Art, une classe de l’école secondaire la Camaradière qui explore l’art visuel à travers toutes ses facettes. Le défilé présentait les vêtements – ou costumes? – des élèves de cette classe. Des pièces pour le moins originales, présentées dans une atmosphère des plus lugubres.

Environ 600 personnes ont assisté aux deux présentations des élèves du groupe Explo Art. Cette classe, qui a survolé pendant l’année le design graphique, le design intérieur, le design de présentation et, finalement, le design de mode, s’est d’ailleurs inspirée de ce qui se fait à l’étranger lors d’un voyage au Fashion Institute de New York.

Le spectacle résultant de cette année d’exploration est d’ailleurs déconcertant. «C’est vraiment un show professionnel», de souligner avec raison leur professeur, Marie-France Théberge.

Le défilé de création a d’ailleurs bénéficié d’une présentation visuelle impressionnante, avec trois écrans, des vidéos à l’esthétique léchée et des numéros d’ouverture et de fermeture des plus effroyables.

Sur scène, sept péchés capitaux, 14 créations plus dramatiques les unes des autres. Les 21 élèves et 10 mannequins ont offert une prestation solide et les oeuvres présentées, faites en entier de matériaux recyclés, ont étonné par leur complexité. Des vêtements qu’on ne verra probablement pas dans nos rues dans les prochaines années. «Quelque chose de très riche au niveau artistique», dira la directrice, Mireille Dion.

Pour le concours, la troisième place est allée à Marie-Luce Lavallée et Noémie Boulianne, qui illustraient l’orgueil. La deuxième est allée aux frères Frédéric et Mathieu Joncas, dont l’oeuvre représentait l’envie. Le prix «coup de coeur» a été décerné à Marie-Soleil Tremblay et Rosemarie Rouillard. Le premier prix est quant à lui allé à Alexandre Bertrand, dont l’horloge représentant la paresse a conquis la salle. L’oeuvre faite de broche à poule, de carton et de rideau de bambou, entre autres, a demandé plus de 40 heures à celui-ci. Beaucoup de travail, pour un «paresseux».

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