Suivre le chemin néo-catéchuménal aux Saules

Le mouvement catholique appelé néo-catéchuménat (ou Chemin néo-catéchuménal), s’installe dans le quartier Les Saules. Il s’agit d’un mouvement connaissant une des plus fortes croissances de l’Église catholique. Il est principalement ancré en Italie et en Espagne, ainsi qu’en Amérique latine… et bientôt sur le boulevard Masson.

Ils s’installeront dès la fin août dans le domaine centenaire actuellement occupé par les auxiliaires franciscaines, situé entre les boulevards Père-Lelièvre et Wilfrid-Hamel. Il s’agira d’un endroit d’enseignement pour les futurs prêtres missionnaires.

Et c’est là une différence de ce mouvement avec celui qu’on connait mieux au Québec : les prêtres ordonnés pourront non seulement pratiquer dans le diocèse de Québec, mais aussi à travers le monde, comme missionnaires.
À la Fabrique des Saules, on se questionne, toutefois. «Notre curé a trouvé bizarre de ne pas avoir de nouvelles», a indiqué son président Claude Auger, qui se demande ainsi ce qu’on attend d’eux, du point de vue de l’intégration. On est aussi conscient que le néo-catéchuménat est une branche plutôt traditionaliste du catholicisme.

Ce mouvement relativement nouveau (1964), tantôt critiqué pour son endoctrinement, d’autres fois salué pour son apport à la relève ecclésiastique, semble bien accueilli, au diocèse de Québec. On indique d’ailleurs que le séminaire international a reçu l’aval du Cardinal Ouellet et a été reconnu par le Pape Jean-Paul II. Le séminaire est un processus pour que des gens non catholicisés joignent l’Église ou pour que ceux qui veulent approfondir leur foi en aient l’occasion.

L’Abbé Benoît Boily, responsable de ce séminaire, est conscient que le mouvement est parfois critiqué. «On passe pour conservateur, mais c’est seulement qu’on prend l’évangile au sérieux.» Celui-ci indique d’ailleurs que le cheminement ressemble à celui du Séminaire de Québec : les séminaristes font trois ans de théologie, pour ensuite faire deux à trois ans de stage.

Déjà quelques-uns de ces séminaristes, principalement de jeunes adultes, sont arrivés à Québec pour apprendre la langue et en apprendre un peu sur notre culture, avant le début de leur séminaire. Ceux-ci proviennent des quatre coins de la planète, de France, d’Espagne, d’Italie, de l’Équateur, du Honduras, de l’Afrique centrale et de la Bolivie.

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