Scout: bien plus que de faire des nœuds

JEUNESSE. Les scouts de Château-d’Eau sont à Loretteville depuis plus de quatre décennies. Ce lieu de rencontre hebdomadaire permet aux jeunes de 7 à 17 ans de faire différentes activités sportives, de bricolage et de chansons. Ils apprennent même à faire des nœuds.

Le chef de groupe des scouts à Loretteville, André Cloutier.

(Photo TC Media – Geoffré Samson)

L’organisme, qui accueille plus de 90 jeunes de la région, est le voisin immédiat de l’école primaire de Château-d’Eau. Cette proximité permet à l’école d’emprunter leurs locaux pour diverses raisons, comme le service de garde scolaire. D’ailleurs, le chef de groupe, André Cloutier, mentionne qu’il est fréquent que la communauté utilise les lieux pour diverses activités et événements. « Le fait que nous sommes propriétaires des lieux depuis plus de 30 ans, facilite les décisions de prêter à qui on veut », ajoute M. Cloutier. D’ailleurs, il y a plus de 25 groupes de scouts dans la région, et plusieurs d’entre eux doivent emprunter des salles auprès de la Ville de Québec.

André Cloutier est impliqué auprès des scouts de Loretteville depuis 36 ans. Il a fait construire le bâtiment de Château-d’Eau avec l’aide de nombreux bénévoles locaux. L’équipe accueille plusieurs scouts en provenance de partout dans le monde, et qui visitent La Haute-Saint-Charles. Elle a même accueilli quatre groupes de la Belgique l’été dernier. L’emplacement permet aux occupants de dormir, de cuisiner, et même de se laver.

Hiver comme été, le scoutisme permet d’aller à des camps au Québec et au Canada, ainsi que de faire des voyages dans le monde. « Il y a quelques années, nous avons eu 2 animateurs et 13 jeunes qui sont partis en Espagne pendant deux semaines et demie », raconte M. Cloutier. « Ce voyage outre-mer a été possible grâce aux jeunes qui ont amassé plusieurs milliers de dollars, lors des activités de financement », ajoute l’organisateur.

Le mouvement de scoutisme a été structuré par des militaires, mais le chef mise sur la collaboration, plutôt que sur l’autoritarisme. « Les activités, culturelles ou autres, ne sont pas compétitives. Plus de 75% d’entre-elles ont un objectif d’entraide et sont toujours amicales », mentionne-t-il. La débrouillardise est le mot d’ordre pour les jeunes, « ils doivent tout prévoir lors d’une activité », dit M. Cloutier qui ajoute vouloir rendre les jeunes le plus autonomes possible.

Nombreux anciens membres du 122e groupe de Loretteville, qui sont maintenant parents, ont inscrit leurs propres enfants aux activités.

« Lorsqu’on a 3 ou 4 camps par année, il arrive qu’il pleuve ou qu’il y ait plusieurs mésaventures. Ces moments difficiles permettent de travailler ensemble et de constater les forces et les faiblesses des autres. Depuis 30 ans, j’ai vu se former près de 25 couples dans nos troupes, et ça continue », conclut le chef de groupe.

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