Message d’espoir d’une survivante

Il y a plus d’un an et demi, Marie-Josée Tanguay découvre par hasard une masse inhabituelle à un sein. Écoutant sa petite voix intérieure, elle consulte un médecin aussitôt afin de résorber cette inquiétude grandissante.

La femme dans la quarantaine a subi plusieurs examens, soit une mammographie, une échographie ainsi qu’une biopsie. Au bout de 18 mois, le verdict tombe. La masse de la grosseur d’un pois est bénigne. Habituellement, l’histoire prendrait fin ainsi. Mais pour Marie-Josée Tanguay, le doute n’est que partiellement dissipé. Après plusieurs discussions avec son médecin, elle maintient sa décision. Elle exige que la masse soit complètement enlevée, même si elle ne présente aucun danger. Un jour de novembre, le téléphone sonne et le cancer entre dans la vie de Mme Tanguay. La masse s’est révélée être une tumeur maligne.

«J’ai eu des traitements de chimiothérapie et de radiothérapie. J’ai perdu tous mes cheveux. Je pense que c’est la pire étape. Aujourd’hui, ils ont repoussé», confie celle qui œuvre dans le domaine de l’esthétique et le maquillage permanent. Voir ses cheveux, ses sourcils et même ses cils tomber a été un moment ardu à vivre, elle le qualifie en quelque sorte comme une atteinte à sa féminité et à son image professionnelle.

«J’ai eu la chance de garder mes seins», continue-t-elle. À travers l’épreuve, la femme d’affaires a continué à faire rouler son entreprise et elle s’est documentée sur différents sujets liés à la maladie, mais également à la spiritualité. Les livres de renforcement positif lui ont été d’une grande aide. «Il ne faut pas broyer du noir, pense-t-elle. Il faut vivre le moment présent.» La foi s’est révélée d’un grand secours également. «Il faut s’attacher à quelque chose, fait-elle valoir. Aujourd’hui, je sais pourquoi je prie.»

Elle a également fait appel aux spécialistes. «Il ne faut pas hésiter à aller chercher de l’aide», lance-t-elle aux femmes diagnostiquées. Les différentes fondations et associations proposent du soutien.

Appui et réconfort

Accepter le diagnostic constitue pour Marie-Josée Tanguay une période «épouvantable». Elle a pu, par chance, s’appuyer sur son entourage, ses deux garçons, sa famille et ses amis. Ses clientes également l’ont encouragée. Certaines d’entre elles ayant combattu aussi un cancer ont servi d’exemple, même d’espoir. «J’ai eu beaucoup d’amour autour de moi. Mon existence ne sera plus jamais pareille. Je connais mieux la valeur de la vie», constate-t-elle.

Récemment, la Beauportoise a rencontré à nouveau son médecin. Il ne reste plus de traces. Les examens préventifs se poursuivront. Les craintes demeurent toutefois. «Tu n’as pas le contrôle sur la maladie», estime Marie-Josée Tanguay. Pour cette raison, elle apprécie chaque jour qui passe et transmet son message d’espoir. Parce qu’il y en a, les recherches permettent de préciser ainsi que d’améliorer les traitements contre le cancer du sein.

«C’est mon cadeau de le dire aux autres femmes. Je le fais pour aider les femmes, c’est un message d’espoir. Je le fais pour remercier la vie», conclut cette survivante. Sa démarche s’inscrit dans le cadre du Mois de la sensibilisation au cancer du sein.

Québec Hebdo

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