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Équipe canadienne de volleyball masculin: l’artillerie lourde sera présente au PEPS

La dernière visite de l’équipe canadienne de volleyball masculin au PEPS date du 28 août 2010 alors qu’un match hors-concours face à Cuba avait eu lieu. Deux matchs de la Ligue mondiale s’étaient aussi déroulés au Colisée en 2013, face à la Hollande. (Photo Métro Média – Jean Carrier) Photo:

VOLLEYBALL. L’équipe nationale de volleyball masculin du Canada fera un arrêt au PEPS dans le cadre de sa préparation en vue des Jeux olympiques de Tokyo du 7 au 10 mai prochain. La formation dirigée par Glenn Hoag est la toute première à participer à deux Jeux olympiques consécutifs et se pointe actuellement au 10e rang mondial. La formation masculine a prévu quatre entraînements avant la partie intra-équipe du 9 mai en soirée.

«C’est une chance unique pour voir des athlètes de très grande qualité. J’espère voir le gymnase complètement vendu pour l’événement et je suis confiant de la réponse de la population. Tous les joueurs qui seront à Québec font partie des équipes professionnelles de partout sur la planète. C’est vraiment un niveau que nous ne sommes pas habitués à voir ici au Québec. Quand les amateurs vont voir un gars comme Sharone Vernon-Evans, qui est dans le top 5 des volleyeurs qui sautent le plus haut au monde, ils vont faire le saut. Un gars qui saute régulièment à au moins douze pieds de hauteur pour ses frappes», mentionne avec enthousiasme l’entraîneur-chef actuel du Rouge et Or, Pascal Clément.

Une conférence conjointe de Glenn Hoag et de Pascal Clément fera la joie des chefs d’entreprise et des directions d’équipe le vendredi 8 mai. Le format reste à déterminer. (Photo Métro Média – Jean Carrier)

Les pourparlers de la venue de la formation unifoliée dans la Vieille-Capitale ont commencé depuis fort longtemps selon le volubile entraîneur-chef. «Avant même la venue des Raptors de Toronto dans nos murs, je me disais qu’il fallait utiliser nos superbes installations. Je suis allé en voyage en Turquie en avril dernier pour voir la formation professionnelle de Glenn et j’ai continué à lui vanter nos installations. C’est un rêve qui se concrétise! C’est une chance de voir ces athlètes dans notre ville, il y a seulement 12 équipes qui participent au tournoi olympique et cela faisait 12 ans que le Canada ne s’était pas classé avant 2016 et 2020.»

Niveau relevé

Gino Brousseau, qui occupe le poste d’assistant-entraîneur avec la formation nationale en plus d’occuper les mêmes fonctions avec le Rouge et Or, est également très fier de la venue de l’équipe canadienne. «Ça va être plaisant de montrer ce niveau de jeu aux gens de Québec. Il risque d’y avoir entre 14 et 16 athlètes présents et il y a seulement 12 joueurs que nous amènerons à Tokyo. Le match intra-équipe est important et fait partie intégrante de notre préparation. Les joueurs vont tout donner, je ne suis même pas inquiet», affirme celui qui a également fait partie de l’équipe nationale comme joueur entre 1984 et 2000.

Circuit universitaire canadien

Même si la représentation québécoise est mince avec comme unique joueur Nicholas Hoag, qui a joué son volleyball universitaire à Sherbrooke, le pilote lavallois se dit très confiant de voir l’amphithéâtre avec une belle énergie. «Les gens vont reconnaître beaucoup d’athlètes que le Rouge et Or a affrontés au fil des ans. Plus de la moitié des joueurs proviennent des universités canadiennes. Je pense à Graham Vigrass des Dinos de Calgary ou à Brett Walsh de l’Université d’Alberta. Il se fait du bon volleyball chez nous, mais c’est indéniable que les joueurs de l’Ouest canadien ont des gabarits impressionnants. D’un point de vue génétique, ils sont favorisés alors que les premiers colons étaient plus grands qu’au Québec», explique le pilote québécois Pascal Clément.

Gino Brousseau a comparé les chances de l’équipe canadienne de remporter une médaille à Tokyo au tournoi printanier de la Coupe Stanley. «Une fois que tu participes aux Jeux, tout peut arriver à l’intérieur du tournoi olympique, il y a tellement d’impondérables.» (Photo Métro Média – Jean Carrier)

Développement

Gino Brousseau voit également l’événement comme un excellent moyen de promotion de son sport. «C’est certain que ça ne peut nuire. La promotion du sport est un des objectifs de l’équipe nationale et les joueurs sont habitués à faire cela. Ils seront très accessibles pour le public et les jeunes. Il est difficile pour le volleyball de se développer au Québec. L’absence de modèles est une cause majeure à mon avis. Pour un jeune joueur de hockey ou de basketball, il n’a qu’à ouvrir la télévision pour voir ses héros à l’œuvre, c’est plus compliqué au volleyball. Ce ne sera pas le cas en mai prochain alors que les jeunes pourront voir les joueurs de près.»

Futur tournoi international

L’équipe canadienne commencera après son passage à Québec sa série de rencontres dans la Ligue de nations de volleyball (VNL). Le premier arrêt sera à Pittsburgh, pour ensuite faire quelques sauts en Europe et ailleurs sur la planète avant de se terminer à Calgary pour achever la préparation olympique. Les deux entraîneurs lavallois étaient confiants de voir possiblement un jour un arrêt de la VNL à Québec. «Ce sont des tournois à quatre formations. À Pittsburgh, on joue les États-Unis, le Brésil et l’Argentine. Tous les matchs sont très relevés et avec une bonne foule pour la venue de l’équipe canadienne, il serait intéressant de voir Québec possiblement comme une ville hôtesse. Les critères internationaux sont très difficiles à atteindre, mais il est possible d’avoir des dérogations notamment pour le stade alors que des enceintes de plus de 5000 personnes sont généralement la norme.»

Les billets pour la venue de l’équipe canadienne seront en vente à partir du 8 mars au coût de 20$ et de 15$ pour les étudiants. Tous les détails sur le site du Rouge et Or alors qu’une prévente sera également à la disposition des plus fervents amateurs.

Photo de la conférence de presse. (Photo Métro Média – Jean Carrier)

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