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Roger et Pierrick Dubé, le hockey canadien à la sauce française

HOCKEY. Après s’être promené au Québec, en Ontario, aux États-Unis, en Allemagne et aux quatre coins de la France, l’ancien hockeyeur Roger Dubé a pris racines dans la Vieille Capitale, il y a un peu moins d’une décennie. Son fils, Pierrick, l’a rejoint quelques années plus tard. Cette saison, il poursuit son apprentissage avec le Blizzard du Séminaire Saint-François, dans le Midget AAA.

Le paternel a évolué dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ), de 1982 à 1986, notamment avec les Remparts de Québec. À 20 ans, il a quitté la ligue pour faire le saut chez les professionnels, à Sanigaw, une filiale des Canadiens de Montréal.

L’année suivante, l’incertitude l’a incité à passer à l’Est, en France. Son ancien coéquipier Pat Brisson, devenu aujourd’hui l’agent de plusieurs grandes vedettes de la LNH, lui avait donné «un bon contact».

À l’exception d’une virée de quelques semaines en sol allemand, il y est resté 19 saisons, enfilant les uniformes des clubs de Bordeaux, Amiens, Brest et Lyon, entre autres.

Là-bas, il a pris la main d’une Française et il a fondé une famille de trois enfants. En 1994, il a été naturalisé, et il a joint l’équipe nationale, qu’il a représentée à cinq reprises au Championnat du monde et aux Jeux olympiques de Nagano, en 1998.

«C’était vraiment une belle expérience, il s’agissait de la première fois que les joueurs professionnels étaient autorisés à y participer. Nous avons terminé au 11e rang.»

Retour au Québec

Lorsqu’il a officialisé son divorce, les trois enfants sont restés en France et le père est déménagé au Québec, où il les accueillait deux semaines à l’hiver et trois mois l’été.

«C’était la meilleure situation pour les enfants, mais pour moi, c’était difficile de ne pas les voir souvent», a confié M. Dubé.

Il y a trois ans, afin de profiter d’un développement optimal, Pierrick a rejoint son père, qui a eu recours au directeur général du Blizzard, Claude Lefebvre, avec qui il a jadis partagé le vestiaire chez les Remparts.

«Nous avons une belle relation. Il me donne des conseils après les matchs. Il est mon père et il est passé par là, alors il sait comment m’aider.»

En peu de temps, Pierrick s’est adapté à son nouveau mode de vie québécois, tant sur la patinoire que sur les bancs d’école. À 5’7 et 148 lbs, il n’a pas le physique le plus imposant, mais il ne s’en laisse pas distraire.

Il se décrit comme étant rapide, offensif et physique. Les bonzes de Hockey Québec approuvent cela, puisqu’ils l’ont choisi dans la formation des moins de 16 ans : «Je suis très content, je ne m’attendais pas à ça. Ce sera plaisant de vivre cela avec mes coéquipiers Jakob et Thomas Pelletier», a dit celui qui devrait être sélectionné au prochain repêchage de la LHJMQ.

Québec Hebdo

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