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Igor Larionov fils se plaît déjà à Québec

HOCKEY JUNIOR. Igor Larionov fils est débarqué à Québec il y a quelques jours, et le nouveau joueur des Remparts aime déjà sa nouvelle ville et ses nouvelles couleurs.

Celui qui aura 18 ans le 24 août a grandi à Détroit, endroit où son père a défendu les couleurs des Red Wings entre 1996 et 2003, remportant trois fois la Coupe Stanley.

Il tente enfin l’aventure du hockey junior canadien après avoir tourné le dos aux ligues de l’Ouest canadien et de l’Ontario. Repêché en 2014 par le Spirit de Saginaw, il n’a jamais porté l’uniforme de l’équipe basée au Michigan. L’été suivant, les Blades de Saskatoon et les Winterhawks de Portland ont acquis ses droits, mais en vain.

Aller à Portland le tentait quelque peu, mais le congédiement de l’entraîneur-chef Jamie Kompon en avril dernier l’a refroidi autant qu’un hiver québécois.

Au début de l’été, avec son père, qui est également son agent, il a regardé les options qui s’offraient à lui, et la Vieille Capitale est vite devenue sa préférée. Le 21 juin dernier, sa venue avec les Remparts de Québec a été annoncée en grande pompe.

«Je me plais ici, c’est la meilleure organisation de la LCH», a mentionné l’attaquant gaucher qui se décrit comme un fabricant de jeu.

Avec son vieux pote de Kurashev

De plus, Larionov n’est pas en terre inconnue. Il a participé au Tournoi international de hockey pee-wee présenté annuellement au mois de février dans la ville de Québec.

«C’est encore ma plus belle expérience en tant que joueur de hockey. Nous avions perdu en demi-finale. Je m’en rappelle encore, tous les gars pleuraient sur la patinoire.»

En plus d’avoir un souvenir de Limoilou et ses environs, il a aussi la chance de côtoyer un vieil ami dans le vestiaire des défendeurs de la forteresse.

Depuis quelques années, il participe à des ligues d’été à Detroit, en compagnie de Philipp Kurashev, le nouvel attaquant européen. Leurs familles sont très proches. Philippe Boucher n’a pas eu à se creuser les méninges lors de la confection de ses trios pour le deuxième match intra-équipe. Il a choisi d’unir les deux comparses.

«Possiblement la décision la plus facile de tout le camp d’entraînement. La chimie est déjà là entre les deux», a dit le grand patron des opérations hockey qui a bien aimé la prestation de ses nouveaux protégés.

Éligible à se délier les jambes au Centre Vidéotron pour les trois prochaines années, Larionov fils a surpris les journalistes en annonçant que son célèbre paternel était présent à Québec.

«Il n’aime pas trop les projecteurs alors il est probablement caché dans l’aréna», a rigolé fiston au sujet de son père, qui gère également les carrières du gardien Evgeny Kiselev et du Biélorusse Dmitry Buinitsky.

Québec Hebdo

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