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Roy va revenir, croient Grigorenko et Marchessault

HOCKEY. Jeudi après-midi, Patrick Roy a surpris la planète hockey en remettant sa lettre de démission aux dirigeants de l’Avalanche du Colorado. Son futur reste toujours incertain, mais ses anciens poulains seraient surpris de ne pas le revoir dans le monde du hockey.

«J’ai été un peu surpris, a reconnu Jonathan Marchessault», qui a enregistré 239 points en 254 matchs sous la tutelle du #33 entre 2007 et 2011.

«Il va s’éloigner du hockey pour prendre un peu de repos sur les terrains de golf. Selon moi, nous allons le revoir, il ne vît que pour le hockey», a dit l’attaquant des Panthers de la Floride, qui le verrait bien directeur général d’une formation de la LNH.

Tout au long de ces années au sein des Remparts de Québec, les deux hommes ont entretenu une relation d’amour féroce.

«Louis Domingue et moi étions les gars avec qui il était le plus ‘’tough’’. […] Il m’a beaucoup aidé et j’en suis très reconnaissant. Il a été une grande influence dans ma carrière.»

Marchessault n’a pas oublié l’épisode du mois de novembre 2010. Il avait manqué une pratique optionnelle pour aller à un match de l’équipe de football du Rouge et Or de l’Université Laval avec quelques coéquipiers. Roy jugeait qu’à 20 ans, son #18 devait donner l’exemple. Il avait alors mentionné publiquement que la prochaine étape dans son cas était la porte.

«Le hockey junior est un business. Des fois, pour aller chercher le meilleur de moi, il me plantait devant tout le monde, mais [les adjoints] Claude Lefebvre et Martin Laperrière étaient là pour me redonner confiance», a-t-il lancé avec le sourire.

Étant l’un des meilleurs amis à Frédérick Roy, le fils de Patrick, celui que l’on surnomme «Bebitte» a souvent recroisé son ancien entraîneur-chef.

«Il y en a eu des histoires en quatre ans, mais une fois que j’ai quitté Québec, tout était oublié», a rigolé celui qui ne laisse pas de place à un seul soupçon de rancune.

Grigorenko déçu

«Il doit avoir ses raisons. J’ai adoré jouer pour lui, il est certainement l’un des meilleurs entraîneurs que j’ai connus. Je le remercie pour tout», a avoué Mikhaïl Grigorenko, qui ne cachait pas sa déception.

Roy est celui qui avait fait venir Grigorenko avec les Remparts Québec à l’été 2011 alors que le Russe n’avait que 17 ans. Après deux saisons dans la Capitale Nationale, les deux messieurs ont eu la chance de renouer en 2015-2016 au Colorado.

«Je ne connais pas un homme qui veut gagner plus que lui. C’est un passionné et je suis pas mal sûr qu’on va le revoir bientôt», a dit le #25 lors d’une rencontre au Boot Camp.

Québec Hebdo

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