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Matthew Boucher entend laisser sa marque en Arizona

HOCKEY JUNIOR. Ignoré au repêchage de la LNH, Matthew Boucher entend profiter de son invitation au camp de perfectionnement des Coyotes de l’Arizona pour laisser une belle carte de visite.

Devant son téléviseur, avec des amis, il avait suivi avec intérêt l’encan annuel, sans se faire des attentes. C’était surtout par curiosité.

Dimanche soir, le résident de Sainte-Foy a accepté l’offre des Coyotes avant de devoir refuser une invitation des Sénateurs d’Ottawa le lendemain matin.

«J’aurais pu participer aux deux camps, mais les dates ne fonctionnaient pas. Je n’ai pas choisi une équipe plus qu’une autre», a tenu à préciser celui qui s’envolera le 3 juillet prochain pour sa première saucette chez les pros.

«Le but ultime est de signer un contrat, mais je vais y aller étape par étape. Je veux me magasiner une autre invitation, faire écarquiller des yeux et laisser ma marque.»

L’entraîneur-chef des Coyotes, Dave Tippett, a dirigé Philippe Boucher, le père de Matthew, pendant six saisons à Dallas, de 2002 à 2008. C’est sous sa gouverne que la fierté de Saint-Apollinaire a connu ses meilleurs moments dans la LNH. Le grand manitou des Diables rouges n’a jamais caché que c’était le pilote qui avait eu la meilleure influence sur sa carrière.

Matthew avait 11 ans quand la famille Boucher est rentrée au Québec après la retraite du paternel. Il a de bons souvenirs dans le vestiaire des Stars, mais il ne croit pas que Dave Tippett le connaît plus que ça.

«Peut-être qu’il se rappelle du petit gars qui courait avec son bâton, qui parlait aux joueurs et qui faisait le show», a-t-il rigolé.

«Fils à papa»

L’été dernier, il était impensable que Boucher participe à un camp pro en 2016. Pour sa première saison avec les Remparts, il avait mis les «bouchées triples» dans l’espoir de faire mentir ses détracteurs.

Les langues sales attribuent ses 60 points au temps de jeu que lui donnait son coach, qui est aussi son père. Ses adversaires n’ont pas manqué une occasion de lui dire.

«À mon arrivée à Québec, les gens riaient et disaient que j’étais juste un petit fils à papa. Cette expression très facile à dire rentre par une oreille et ressort par l’autre. Je m’en sers comme motivation.»

En 2016-2017, il devra composer avec des attentes plus élevées et une plus grande pression de produire offensivement. Ça, il en est bien conscient, et c’est pour cette raison qu’il met à nouveau les bouchées triples lors de la saison morte. La pression, il en aura des partisans, de son père et entraîneur, mais aucune n’égale celle qu’il met sur ses propres épaules, a-t-il juré.

La Rive-Nord de Québec dans la LNH

– Frédéric Allard, de Duberger, a été sélectionné au 78e rang par les Predators de Nashville.

– Mathieu Sévigny, de Cap-Rouge, n’a pas été repêché, mais il se rendra à Calgary.

– Le joueur autonome Olivier LeBlanc, de Charlesbourg, est lui aussi attendu en Arizona.

– Jacob Sweeney, de Sainte-Foy, s’est engagé à poursuivre sa carrière avec le programme de hockey de l’Université d’Ottawa en septembre prochain. Avant cela, il participera au camp des Canucks de Vancouver.

– Pour ce qui est des joueurs des Remparts, Callum Booth (4e choix en 2015 – Caroline), Evgeny Kiselev (invité – Chicago) et Dmitry Buinitsky (invité – Rangers de New York) iront à des camps professionnels.

Québec Hebdo

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