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Andrew Picco «très excité et motivé» d’affronter l’Océanic

HOCKEY. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les derniers mois de la vie du hockeyeur d’Andrew Picco ont été mouvementés. Après avoir frôlé la mort au mois de juin, il a quitté l’Océanic de Rimouski le 17 octobre dernier. Lundi, il est passé dans le camp ennemi, avec les Remparts de Québec, moyennant un choix de 3e ronde en 2017.

Le défenseur de 19 ans sera un joueur affilié jusqu’au 18 décembre, date où le marché des transactions s’ouvrira. Il rejoindra alors l’équipe sur une base régulière. Jusque-là, il est autorisé à participer à dix rencontres avec sa nouvelle formation.

Quand il a quitté le navire de Serge Beausoleil, le natif de Marystown, à Terre-Neuve-et-Labrador, s’était dirigé vers Campbellton, dans le Junior A des Maritimes, en espérant faire un retour dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) le plus tôt possible.

«Je suis vraiment excité de revenir dans la ligue, spécialement avec une organisation et une ville comme Québec», a-t-il dit, alors qu’il était en route vers sa nouvelle ville.

Depuis quelques années, les Remparts et l’Océanic sont plongés dans une rivalité intense, laissant peu de place à l’amour sur la patinoire. Défenseur physique qui prend un malin plaisir à se faire aller les mâchoires, Picco rigole en se rappelant qu’il a eu maille à partir avec plusieurs de ses nouveaux coéquipiers.

«Ce sera différent, c’est certain, mais ce qui se passe sur la place reste sur la glace, alors je pense que les gars ne vont plus m’en vouloir», a répondu celui qui connaît personnellement quelques joueurs, dont Jesse Sutton et Ross MacDougall.

Nouveau rôle

En juin dernier, Picco et un groupe d’amis se sont rendus au lieu historique national de Signal Hill, à St-John’s, pour célébrer la sélection de Nathan Noel par les Blackhawks de Chicago.

Il aurait trébuché au bord d’une falaise, faisant une chute de plus de 100 mètres dans un précipice. Se disant lui-même un «miraculé», il réitère que l’alcool n’était pas la cause de cet accident, et qu’après avoir échappé à la mort, il entendait saisir la deuxième chance que la vie lui a offerte.

Cette saison, il n’a joué que six matchs avec l’Océanic. Insatisfait de son temps de glace qui fondait, il a choisi de quitter le vestiaire de Serge Beausoleil, qui se plaisait à l’appeler son joyeux luron.

L’an dernier, Éric Dubois, l’entraîneur des défenseurs, l’envoyait entre 25 et 30 minutes par rencontre. Promu chez les professionnels, il a été remplacé par Pierre Rioux, qui a coupé son temps de jeu de deux tiers, notamment en raison de sa forme physique, qui n’était pas optimale.

Qu’à cela ne tienne, il n’aura pas à attendre bien longtemps avant d’affronter son ancienne organisation, avec qui il a remporté la Coupe du Président en 2015, dans une série épique face aux Diables rouges.

«Je suis très excité et motivé pour ce duel contre plusieurs de mes bons amis», a lancé celui qui ne leur fera pas de quartier, question d’impressionner ses nouveaux camarades et entraîneurs.

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