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Autre visite à Québec pour Leon Draisaitl

COUPE DU MONDE. Leon Draisaitl aura 21 ans le 27 octobre prochain, mais son passeport est déjà rempli d’étampes. Il a grandement voyagé en Europe et en Amérique du Nord. Il en est déjà à sa troisième visite dans la Ville de Québec.

Sa première, en 2011, était lors du Challenge Reebok, un tournoi impliquant les équipes québécoises du Midget AAA et quelques formations invitées. Cette année-là, un club allemand débarque, et Draisaitl fait tourner bien des têtes.

Toutefois, le principal intéressé a mis quelques secondes avant de se rappeler qu’il avait bel et bien participé à cette compétition tenue à L’Ancienne-Lorette.

«Ça fait longtemps! Je ne me rappelle plus trop, on a fait beaucoup de tournois», a-t-il badiné avec beaucoup d’hésitation.

Il a conclu sa brillante carrière junior avec les Rockets de Kelowna en participant à la Coupe Memorial au Colisée Pepsi lors du mois de mai 2015.

En grande finale, Kelowna s’était incliné en prolongation contre les Generals d’Oshawa, et le gros #29 avait été élu joueur le plus utile du tournoi.

«C’est vraiment dommage que nous n’ayons pas pu terminer le travail. Ce fut vraiment une belle expérience malgré tout.»

Le jeunot des Euros

L’entraîneur-chef de l’équipe européenne, Ralph Krueger, a joué une décennie sur le circuit professionnel allemand. Il a pris un coup de vieux en réalisant qu’il avait affronté plusieurs fois Peter Draisaitl, le célèbre père de Leon.

«Dès l’âge de 15 ans, on entendait énormément parler de lui. La question était de savoir s’il allait être dominant au prochain niveau. Je le connais très bien, et il sera un excellent joueur», a prévenu Krueger.

«Je vais faire tout ce qu’il faut pour aider l’équipe à gagner. C’est vraiment spécial d’être ici avec tous ces joueurs talentueux», a dit le patineur des Oilers d’Edmonton.

La chimie est en train de se former dans ce vestiaire regroupant huit nations. Pour l’instant, le principal intéressé n’a pas été la cible de surnoms amicaux indiquant qu’il est le cadet du groupe.

«Je ne me sens pas différent d’un autre joueur. Mes coéquipiers sont super gentils, ils ne me font pas sentir comme le plus jeune.»

En 2004, la Coupe du monde de hockey n’a pas été diffusée en Allemagne, et ce, même si l’équipe nationale y participait. Il y a fort à parier que ses partisans seront à l’affût lors des joutes de l’équipe européenne. Après tout, le hockey gagne en popularité dans ce pays où les sportifs en ont que pour le ballon rond.

Québec Hebdo

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