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Coupe Stanley: la patience de Martin Pouliot récompensée

Le dépisteur Martin Pouliot gravite dans l’organisation des Capitals de Washington depuis 21 ans. Il a vécu de bons moments, mais aussi de vives déceptions avant de finalement soulever la Coupe Stanley. 

Martin Pouliot en train de soulever le gros trophée. Un moment qu’il attendait depuis belle lurette

Photo fournie par Martin Pouliot

En effet, les Capitals ont participé au rendez-vous printanier dix fois au cours des onze dernières années, étant incapables de franchir la deuxième ronde. Avant cela, les représentants de la capitale américaine avaient raté les séries trois années sur quatre.

«Nous avons vécu nos frustrations, mais nous sommes quand même une équipe compétitive depuis plusieurs années, qui a remporté deux fois le trophée des Présidents [championnat de saison régulière]», tient-il à préciser.

En soulevant le Saint Graal du hockey, Martin Pouliot s’est assuré de savourer le moment présent. Derrière cela, il y a d’innombrables kilomètres à sillonner dans le monde entier à la recherche des meilleurs talents.

Le dépisteur a débuté au bas de l’échelle avant de monter dans la hiérarchie de l’organisation. «J’ai commencé à temps partiel, puis à temps plein, devenant le bras droit du dépisteur-chef, et maintenant, je suis recruteur au niveau professionnel. C’est gratifiant de finalement l’emporter après toutes ces années», énumère l’homme de Charlesbourg.

La parade

Le 12 juin dernier, 100 000 personnes étaient attendues dans les rues de Washington pour le défilé des champions. Finalement, on estime qu’il y avait «entre 250 000 et 500 000» partisans réunis pour applaudir leurs champions, dispersés en 47 véhicules. Le dernier championnat d’un club professionnel remontait à 1992. Quant aux Capitals, c’était leur premier en 43 ans d’histoire.

Martin Pouliot a vécu ce grand moment en compagnie des joueurs John Carlson, Brett Connolly, Jay Beagle et Andre Burakovsky. Il était également accompagné de deux camarades dépisteurs et de partisans de longue date.

Son fils, Samuel, âgé de 18 ans, l’a accompagné pour les deux dernières joutes de la série finale contre les Golden Knights de Las Vegas tandis que sa fille, Malory, cinq ans plus jeune que l’aîné, était à la parade.

M. Pouliot (à droite) pose en compagnie d’Alex Ovechkin, la grande vedette et le capitaine des Capitals

Photo fournie par Martin Pouliot

«Ce fut une semaine vraiment folle! J’en prendrais une comme ça chaque année», lance-t-il mi-sérieux, mi-blagueur.

Coach de baseball

Après des soirées festives et de courtes nuits de sommeil, Martin Pouliot et ses collègues ont dû renouer avec la réalité afin de préparer le repêchage de la LNH, qui a lieu les 22 et 23 juin à Dallas.

L’été, le principal intéressé ne prend pas de vacances. Passionné de baseball, il dirige les Voyageurs de Saguenay dans la Ligue de baseball junior Élite du Québec (LBJEQ). Précédemment, il détenait les rênes des Alouettes de Charlesbourg, de 1993 à 1999, où il a remporté cinq titres consécutifs, avant de passer chez les Diamants de Québec de 2000 à 2007.

«Pour moi, c’est une passion. Je coache depuis tellement longtemps que je me sens en pantoufles sur un terrain», illustre-t-il en terminant. 

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