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«Les gens de Québec méritent une équipe de la LNH»

HOCKEY. L’ancienne vedette de l’Avalanche du Colorado, Milan Hejduk, dirige ses jumeaux, David et Marek, derrière le banc des Thunderbirds du Colorado, dans le cadre du Tournoi international de hockey pee-wee de Québec. N’eût été du déménagement des Nordiques à Denver en 1995, Hejduk aurait fait de la Vieille Capitale sa ville d’adoption.

À l’encan de 1994, les Nordiques ont mis le grappin sur le natif de la République tchèque au cours de la quatrième ronde. Il n’avait pas pris part au camp d’entraînement du mois de septembre 1994 disputé à Québec, préférant rester à Pardubice, son club d’enfance.

«J’adore la ville de Québec. Elle ressemble à plusieurs villes européennes. Je n’ai malheureusement jamais eu la chance de jouer ici. Ça aurait été très cool», a-t-il avoué lors d’une généreuse entrevue.

Mince consolation. À l’automne 2002, l’Avalanche débarque au Colisée Pepsi pour la tenue d’une joute préparatoire face aux Canadiens de Montréal. Au cours de la séance d’échauffement, Peter Forsberg, Joe Sakic et Adam Foote avaient porté leur chandail des Nordiques, équipe avec laquelle ils avaient fait leur début dans la Ligue nationale de hockey (LNH).

«On m’avait dit que les gens de Québec étaient passionnés, mais jamais je n’aurais imaginé que l’amphithéâtre allait être plein. […] Selon moi, ils méritent de ravoir une équipe de la LNH.»

À l’instar du paternel, David Hejduk est un attaquant. Il porte le #22.

(Photo TC Media – Charles Lalande)

Roy, «un vrai compétiteur»

Ne cachant pas son amour pour les Rocheuses du Colorado, Hejduk a choisi d’y rester lorsqu’il a pris sa retraite à l’été 2013. Pour lui, rentrer à la maison, en République tchèque, n’était pas une option.

Avec l’Avalanche, il a disputé 1020 matchs, où il a amassé 820 points. Outre la conquête de la Coupe Stanley, en 2001, son principal fait d’armes s’avère être sa récolte de 50 buts, en 2002-2003.

Pendant cinq saisons, il a partagé le même vestiaire que Patrick Roy, un homme fort respecté à Québec, endroit où il a dirigé les Remparts huit ans.

«C’est un vrai compétiteur. Il se présentait sous son meilleur jour dans les grands moments. Il a remporté quatre fois la Coupe Stanley et plusieurs trophées individuels. Il a connu toute une carrière.»

Quand le célèbre #23 a pris sa retraite, le légendaire #33 montait derrière le banc de la franchise, le temps d’un règne de trois hivers : «Nous avons eu l’occasion de se reparler à plusieurs reprises, c’est aussi un bon gars!»

Plus que du hockey

David évolue à la position d’ailier droit pour les Thunderbirds tandis que Marek est un défenseur. En deux ans au Tournoi pee-wee, les deux frangins n’ont pas eu la chance de goûter aux joies de la victoire à une seule reprise, perdant leurs quatre joutes.

«Malgré cela, ils adorent le tournoi et la ville. Pour eux, c’est bien plus que du hockey, c’est l’occasion de jouer dans la même équipe et de former une famille avec leurs coéquipiers.»

Québec Hebdo 

Marek a choisi de défendre le filet, plutôt que de le remplir comme son père.

(Photo TC Media – Charles Lalande)

David n’a peut-être pas l’instinct de marqueur de son père, mais il sait bien se positionner près du filet!

(Photo TC Media – Charles Lalande)

Milan (à gauche) est entraîneur-adjoint. Il ne veut que transmettre sa passion aux jeunes. Il ne vise pas une carrière derrière le banc.

(Photo TC Media – Charles Lalande)

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