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Retrouver l’amour de son sport aux quatre coins du monde

RUGBY. Magali Harvey revient d’un périple de sept mois en Nouvelle-Zélande, où elle en a profité pour enrichir son bagage d’expérience. Au sud-ouest de l’océan Pacifique, la joueuse de rugby dit avoir amélioré sa compréhension du jeu tandis que la femme de 26 ans a trouvé le confort dans l’inconfort.

Après une période difficile, Magali Harvey a retrouvé le sourire et l’amour du rugby lors d’un voyage de sept mois en Nouvelle-Zélande.

(Photo TC Media – Charles Lalande)

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Ne voulant pas manquer une occasion de fouler la pelouse verte en sol néozélandais, elle s’est alignée avec plusieurs équipes : quatre matchs en rugby à 15 à Waikato, un club provincial, avant de pratiquer en rugby à 7 avec ce même club. Elle a aussi participé à deux tournois avec Hamilton Old Boys, deux autres au Japon avec une formation japonaise avant de s’initier au touch rugby avec… des hommes retraités!

«J’ai beaucoup amélioré en ce qui a trait à l’aspect stratégique du jeu, chose que les Néozélandais maîtrisent très bien. […] Avec l’équipe nationale, tout est planifié, que ce soit l’horaire, nos repas et nos entraînements. Là-bas, j’étais seule, alors j’ai appris à être plus autonome, à être une adulte (rires).»

Dépaysement total, elle a été obligée de faire un haka, célèbre rituel que les équipes du pays exécutent avant de débuter la rencontrer, question d’intimider l’adversaire : «C’était super gênant! Ce n’est pas du tout dans ma culture, alors je ne voulais pas le faire, mais je n’avais pas le choix. J’étais toujours en retard dans les mouvements.»

Initialement, Harvey ne devait pas occuper un emploi, mais elle avait du temps libre, alors elle a travaillé dans un café pendant deux mois : «Je n’étais pas très bonne, j’avais de la difficulté à comprendre leur accent. Les gens ont été très patients avec moi.»

Puis, une coéquipière l’a recommandé pour entraîner un groupe de 30 à 60 adultes avec différents degrés de handicap. Elle admet qu’elle n’était pas qualifiée pour le boulot, mais elle a adoré son expérience. 

Lorsqu’elle a la chance de représenter le Canada, Harvey, 26 ans, trouve toujours le moyen de s’illustrer. (Photo gracieuseté – Neil Kennedy)

Objectif : Coupe du monde de rugby

Après une virée à Las Vegas où elle a participé à une compétition avec l’organisme Better with teammates, Magali Harvey est rentrée à la maison, pour une semaine, afin de revoir ses parents, ses trois sœurs et ses deux frères.

Ensuite, elle s’envolera vers Victoria, en Colombie-Britannique, endroit où les 40 meilleures joueuses du pays se donnent rendez-vous pour la suite du camp d’entraînement en vue de la Coupe du monde de rugby à 15, qui aura lieu en Irlande, du 9 au 26 août.

En novembre dernier, la joueuse par excellence à l’échelle mondiale en 2014 avait participé à une tournée en Irlande et en Grande-Bretagne avec l’équipe canadienne.

«Je suis confiante de faire l’équipe [composée de 25 joueuses, puis cinq réservistes]. J’aime bien l’entraîneur François Rathier, il te donne carte blanche dans ton jeu. Si tu fais une erreur, il ne va pas te taper sur la tête, alors ça met les filles en pleine confiance», a expliqué celle qui porte maintenant le #11 avec la feuille d’érable.

Pour mieux connaître Magali Harvey

Livre favori? «Game of Thrones»

Film ou télésérie du moment? «Je ne serai pas très original (rires), mais je vais encore répondre Game of Thrones

Inspiration, idole de jeunesse? «Ma mère. Quand j’étais petite, elle était culturiste. Je me rappelle qu’elle est revenue d’une compétition avec un gros trophée. J’étais très impressionnée. Quand je m’entraîne avec elle, elle me pousse à me dépasser. Elle a longtemps couru plus vite que moi et elle était plus forte!»

Premier emploi occupé? «J’ai travaillé dans un Dollarama. Quand j’étais à l’Université Saint-Francis-Xavier, en Nouvelle-Écosse, j’avais besoin d’un peu d’argent de poche, alors j’étais mascotte des autres équipes sportives», a raconté en riant, celle qui a brisé de nombreux records du club de rugby de cet établissement scolaire.

Personnes marquantes dans ton parcours? «Toutes mes coéquipières. Une équipe de rugby demande l’implication de toutes les filles pour atteindre nos buts. L’esprit d’équipe est très fort.»

Québec Hebdo

(Photo gracieuseté – La Presse canadienne)

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