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Point de presse du commissaire : plusieurs sujets abordés

Comme le veut la tradition de la semaine des assises dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ), le commissaire Gilles Courteau a défilé devant la presse vendredi matin. 

Le commissaire de la LHJMQ, Gilles Courteau.

Antony Da Silva-Casimiro

Tout d’abord, il a confirmé que la ville de Drummondville tiendra une Classique hivernale en janvier 2018. Les Voltigeurs affronteront le Phoenix de Sherbrooke et les Tigres de Victoriaville dans cet événement tenu pour la deuxième fois dans la LHJMQ. En 2015, Shawinigan avait reçu les Remparts de Québec et les Tigres à Saint-Tite.

Les Patriotes de l’UQTR, dont le programme de hockey est reconnu à l’échelle canadienne, pourraient également recevoir une invitation pour disputer une joute à l’extérieur. Ce serait une première dans ce circuit.

De plus, en janvier 2019, les Cataractes de Shawinigan vont célébrer leur 50e anniversaire. La plus vieille concession du circuit accueillera également le repêchage en juin 2018.

Changer le nom du circuit?

Le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Brian Gallant, a envoyé une lettre à M. Courteau récemment afin de lui demander de changer le nom de son circuit. L’objectif de cette lettre est d’inclure les équipes des Maritimes.

Lors de la réunion des gouverneurs au mois d’août, le commissaire adressera le sujet. Il admet toutefois qu’au fil des décennies, la LHJMQ s’est créée sa propre histoire sous ce nom.

Une équipe à St. John’s?

De 2005 à 2008, le circuit s’est brièvement implanté à St. John’s, sous le nom des Fog Devils avant de déménager à Verdun, puis à Blainville-Boisbriand.

Au cours des deux dernières saisons, la ville située à Terre-Neuve-et-Labrador a accueilli le club-école des Canadiens de Montréal, mais se retrouve maintenant orphelin d’équipe de hockey en raison du déménagement à Laval. De ce fait, les partisans et gens d’affaires de l’endroit désirent ramener une concession de la LHJMQ.

«Il n’y pas d’échéancier pour St. John’s. Nous avons formé un groupe de propriétaires pour évaluer la candidature, mais il n’y aura pas d’expansion. La seule façon serait une vente et une délocalisation, mais actuellement, nos 18 équipes sont bien en scelle où elles sont. Notre bassin de joueurs ne nous permet pas d’ajouter un 19e club», a répondu le commissaire.

Qu’adviendra-t-il de l’Armada?

Évidemment, le déménagement d’une formation professionnelle, soit le Rocket de Laval, nouveau club ferme de la Sainte-Flanelle, à 20 minutes des installations de l’Armada de Blainville-Boisbriand n’est, certes, pas un coup de main à la franchise dirigée par Joël Bouchard.

Malgré tout, autant du côté de l’Armada que de Gilles Courteau, il n’y a aucune inquiétude à avoir. «L’Armada est bien structurée et s’assure d’être présente dans son marché.»

Repêchage américain

Il y a quelques semaines, l’auteur de ces lignes a gazouillé que la LHJMQ tiendra, dès 2018, un repêchage réservé exclusivement aux joueurs américains. Les avantages de ce nouveau format sont indéniables. Tout d’abord, les formations qui ont de la difficulté à attirer des hockeyeurs du pays de l’Oncle Sam cesseraient de gaspiller annuellement deux choix, étant donné que les directeurs généraux sont obligés d’en réclamer au minimum deux. Aussi, cela permettrait à une trentaine de joueurs québécois et des Maritimes de trouver preneur.

«Nous en avons parlé au mois de février en réunion. Le dossier progresse. Nous allons en rediscuter pour finaliser la question pour le mois de juin prochain [2018].»

Assistances

Pour la première fois depuis qu’elle accueille 18 franchises, la LHJMQ n’a pas accueilli 2 millions de spectateurs au cours d’une saison. À ce sujet, M. Courteau ne démontre aucun signe d’inquiétude, même si le sujet a alimenté les discussions toute l’année, devant les baisses des foules de plusieurs marchés.

«Nos 18 propriétaires sont dans le hockey junior pour les bonnes raisons. Je ne suis pas inquiet, de belles choses s’en viennent pour nous.»

Que faire avec Québecor?

Depuis que l’entreprise Québecor est devenue propriétaire majoritaire des Remparts de Québec le 27 novembre 2014, le directeur général Philippe Boucher n’a plus le droit de transiger avec Joël Bouchard, de l’Armada, étant donné que Québecor est également propriétaire majoritaire de la flotte laurentienne.

En fait, les deux hommes de hockey ne peuvent plus s’échanger des joueurs et des choix qui ont jadis appartenus à l’un des deux clans.

«Alors, dès qu’un joueur natif de Québec est repêché par l’Armada, son rêve de jouer pour les Remparts tombe à l’eau», a mentionné un vieux routier du monde des médias, déplorant que cela brime les jeunes. C’est notamment le cas des anciens du Blizzard Antoine Crête-Belzile, Maxime Collin et Yan-Cédric Gaudreault, de même que les anciens Commandeurs Anthony Poulin et Charles-Antoine Giguère.

M. Courteau a répondu que c’était la réglementation et qu’elle doit être maintenue.

TC Media

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