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Steve Bernier a retrouvé la passion du hockey

Les dernières saisons ont été éprouvantes sur le plan personnel pour le hockeyeur Steve Bernier. Ce vétéran de 633 matchs dans la LNH a vu son utilisation diminuer de façon drastique. Il a également été envoyé dans la Ligue américaine. 

Steve Bernier rêve toujours à la LNH. (Photo TC Media – Charles Lalande)

En 2015-2016, il n’a joué que 24 rencontres sur 82 avec les Islanders de New York. Un chiffre laissant croire qu’une sérieuse blessure l’a tenu hors de la formation à long terme. Hélas, non. Il était en parfaite santé, mais ses services étaient rarement requis.

L’année suivante, plutôt que de le laisser moisir dans les gradins, on l’a envoyé à Bridgeport, au Connecticut, dans la filiale des Islanders. Là-bas, il a retrouvé sa touche offensive d’antan.

Tout au long de son hockey mineur, puis dans la LHJMQ, Steve Bernier terrorisait les gardiens adverses. Il n’avait aucune difficulté à placer la rondelle dans le filet. Débarqué chez les pros en 2005, son rôle a changé au fil des ans. Il est devenu un employé de soutien.

Steve Bernier a songé à l’Europe, mais il tenait à garder son rêve animé.

(Photo TC Media – Charles Lalande)

«J’ai hésité avant d’y aller. Finalement, ce fut une expérience positive. J’ai retrouvé le plaisir de jouer au hockey. Je marquais des buts, j’étais utilisé à toutes les sauces», de dire le droitier originaire de Neufchâtel.

En 33 matchs, il avait noirci la feuille de pointage à 26 occasions, dont 16 buts. Tout allait bien. Toutefois, il s’est blessé à l’épaule à la fin du mois de janvier. Dans les jours qui ont suivi, les médecins lui ont confirmé le pire scénario qu’il pouvait imaginer : 6 mois de convalescence. Sa saison était donc terminée.

Malgré tout, l’organisation lui a proposé d’apposer son nom au bas d’une entente de deux ans. Offre acceptée par le clan Bernier. À 32 ans, l’idée de traîner sa petite famille en Europe lui a traversé l’esprit, mais une telle décision aurait pratiquement mis fin à ses espoirs de jouer une 634e joute dans la LNH.

«Il n’y a rien qui n’arrive pour rien. Si je ne l’essaie pas, je ne vais jamais le savoir. Je suis content de ma situation contractuelle, qui me permet de garder mon rêve en vie», explique celui qui se fait également un devoir d’encadrer les jeunes de l’organisation en leur montrant à se comporter en bon professionnel. 

Bernier s’est joint aux Islanders à l’été 2015.

(Photo TC Media – Charles Lalande)

Québec Hebdo

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