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Affamé, Thomas Ferland revient avec le Blizzard

HOCKEY, Thomas Ferland ne s’en cache pas : son objectif était de se tailler une place avec les Saguenéens de Chicoutimi. Il n’y est pas parvenu, mais jure ne pas revenir de reculons avec le Blizzard du Séminaire Saint-François (SSF). 

Thomas Ferland en action au camp des recrues des Saguenéens de Chicoutimi.

(Photo TC Media – Charles Lalande)

Pour une deuxième année consécutive, le développement du natif de Charlesbourg est confié à l’entraîneur-chef Martin Laperrière et à Frédéric Parent, l’adjoint responsable des défenseurs.

«J’ai été déçu d’être retranché, c’est certain, mais avec le SSF, je vise le poste de premier défenseur et je veux être un leader», explique celui qui entend profiter de cette année supplémentaire.

Le #26 n’a marqué qu’un seul but en 2016-2017, mais il l’a réalisé en prolongation pour propulser son équipe en demi-finale.

(Photo TC Media – Charles Lalande)

Des trois vétérans de l’édition championne de retour avec la formation basée à Saint-Augustin-de-Desmaures, Ferland est le seul arrière du groupe. Il va sans dire que le #26 de 6’1 et 170 livres obtiendra de grosses responsabilités au cours de la saison qui s’est amorcée le 1er septembre.

Néanmoins, à sa première saucette dans le junior, Ferland a laissé une belle carte de visite, récoltant de bons commentaires de l’entraîneur-chef Yanick Jean dans les journaux locaux.

«Le calibre était plus élevé et j’ai eu à m’ajuster à la patinoire olympique du Centre Georges-Vézina où le jeu est plus rapide et moins robuste.»

Deux commotions en une saison

Malgré deux commotions cérébrales la saison dernière, le #26 n’a pas l’intention de changer sa façon de jouer. Il connaît les risques reliés au hockey et veillera à mieux se protéger éventuellement.

Il a été repêché en 3e ronde par Chicoutimi l’été dernier.

(Photo TC Media – Charles Lalande)

La première l’a tenu à l’écart de la surface glacée quelques joutes au mois de décembre. Il admet ne plus se souvenir la manière qu’il a subi la deuxième, lors du championnat canadien. Par contre, il n’a pas oublié sa tristesse quand la physiothérapeute l’a informé que son tournoi était terminé.

«Immédiatement, je suis tombé en larmes. J’aurais tout donné pour être avec les boys pour jouer le gros match», se rappelle-t-il, en parlant de la finale, où le Blizzard s’est incliné en prolongation.

Ce sentiment d’impuissance a vraisemblablement brisé son cœur d’adolescent, mais aussi celui que ses entraîneurs: «De devoir dire à un jeune, dont les parents ont investi temps et argent, qu’il ne pouvait plus jouer à ce moment de l’année, c’était l’un de mes pires moments en carrière», raconte Frédéric Parent.

Ferland revient avec le Blizzard pour une deuxième année de suite.

(Photo TC Media – Charles Lalande)

Le soutien d’Allard

Dans l’univers des Saguenéens de Chicoutimi, Frédéric Allard n’a plus besoin de présentation. Le défenseur à caractère offensif a récolté 177 points en 250 joutes avec les Bleus de 2013 à 2017. Cette saison, il gradue chez les pros, dans l’organisation des Predators de Nashville.

Une fois son stage junior terminé, il a vu son ancienne équipe sélectionner Thomas Ferland. Tout un adon, étant donné que les deux hockeyeurs se connaissent très bien.

«Nos parents sont de bons amis depuis longtemps, explique Allard. Je l’ai amené avec moi, au début du mois d’août, à l’école de hockey des Sags pour lui montrer la bonne voie et lui présenter l’organisation. Je suis vraiment content qu’il ait abouti à Chicoutimi.»

«Fred m’a inculqué la façon de jouer des Sags: de l’intensité et de l’éthique de travail. Je peux jouer cette game!», de dire Ferland.

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