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Terminer son stage junior avec «un groupe incroyable»

HOCKEY JUNIOR. Au début de la saison 2016-2017, rien ne laissait croire que les Screaming Eagles du Cap-Breton allaient batailler pour l’avantage de la patinoire à l’aube des séries éliminatoires. Plusieurs vétérans ont quitté, et ils ont été remplacés par de jeunes imberbes qui surprennent.

«La LHJMQ m’a permis de rencontrer des gens extraordinaires, des amitiés pour la vie.»

(Photo TC Media – Charles Lalande)

La formation de Marc-André Dumont aligne huit recrues, mais ces nombrils verts sont bien guidés par les patineurs expérimentés. Le capitaine, Olivier LeBlanc, appartient à la deuxième catégorie.

«En cinq années dans la ligue, je n’ai jamais vécu un esprit d’équipe aussi incroyable. Tous les gars sont sur la même page. Notre groupe de leaders s’est assuré de bien les intégrer dès le camp d’entraînement.»

Afin de développer – et de renforcer – la chimie, plusieurs activités ont été organisées. De plus, les hockeyeurs de Sydney (à 12 heures de route de la Vieille Capitale) sont ceux qui passent le plus de temps dans leur autobus au cours d’une saison.

«Sur la route, nous sommes tout le temps ensemble, alors ça aide à créer un fort sentiment d’appartenance et de famille», a expliqué cette jeunesse de Charlesbourg développée au sein des Seigneurs de Beaubourg avant de graduer au sein du Blizzard du Séminaire Saint-François.

Lors de la dernière période des transactions, plusieurs clubs ont sacrifié l’avenir de leur franchise respective dans le but de remporter les grands honneurs au printemps 2017. De leur côté, les Eagles ont poursuivi leur cure de rajeunissement, sans diminuer leurs ambitions.

«Nous croyons que nous pouvons faire un bout de chemin. Nous sommes les plus travaillants de la ligue. Je crois que personne n’a envie de nous affronter en séries éliminatoires.»

La prochaine étape?

Pour l’instant, l’ancien espoir des Blue Jackets de Columbus ne sait toujours pas où il évoluera l’hiver prochain. Certes, il vise un contrat d’entrée dans la Ligue nationale de hockey (LNH). S’il n’y parvient pas, la route du hockey universitaire est une option intéressante. 

«J’ai déjà entamé les discussions avec quatre ou cinq équipes, mais je ne le sais pas encore. Je vais prendre mon temps pour choisir la meilleure option.»

Pour l’instant, il ne sait guère quel programme d’études il choisira s’il poursuit son cheminement à l’université. Une décision évidemment liée à sa prochaine destination.

Il ne ferme pas non plus à jouer au hockey professionnel dans les ligues mineures.

Chose certaine, il recommande le circuit Courteau à tout hockeyeur à la recherche d’une bonne école de vie. «J’y ai fait mon entrée à 16 ans, en tant que jeune adolescent, et je suis devenu un homme», a-t-il dit en jouant avec son imposante pilosité faciale.

Québec Hebdo

Nommé capitaine par les Sea Dogs, LeBlanc a reçu la même distinction au Cap-Breton.

(Photo TC Media – Charles Lalande)

Olivier LeBlanc a partagé les cinq saisons de son stage junior entre Saint-Jean et Cap-Breton.

(Photo TC Media – Charles Lalande)

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