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Un repêchage à saveur locale pour les Remparts

En plus de renouveler leur banque d’espoirs, les Remparts de Québec ont profité de l’occasion pour mettre le grappin sur quatre produits locaux lors de leurs cinq premières sélections au repêchage de la LHJMQ.

Xavier Cormier en compagnie de Matthew Boucher, Julien Gagnon (gouverneur) et Olivier Garneau.

(Photo TC Media – Charles Lalande)

D’entrée de jeu, Pierrick Dubé a été invité sur la scène avec le 18e choix de la première ronde. Au début de la saison, les Diables rouges ont organisé un match des anciens, et Philippe Boucher a serré la pince de Roger Dubé, le père de Pierrick, qui avait été repêché au 4e tour en 1982.

«Je l’ai suivi. C’est un gamer qui a du caractère. Il s’est levé dans les moments importants, notamment en marquant trois buts lors d’un match à la Coupe Telus», a dit le grand patron.

Ensuite, deux joueurs des Cyclones de Québec, dans la catégorie Midget espoir, ont été invités à enfiler le chandail de l’équipe de leur enfance, soit le défenseur Félix-Olivier Chouinard (Val-Bélair) et le joueur de centre Xavier Cormier (Pont-Rouge) respectivement lors des deuxième et troisième rondes.

Lors de leurs entrevues respectives avec les médias de la Vieille Capitale, les anciens détenteurs de billets de saison devenus espoirs des défendeurs de la forteresse ont parlé de persévérance.

Félix-Olivier Chouinard enfile le chandail des Remparts.

(Photo TC Media – Charles Lalande)

En effet, ils ont été victimes de la profondeur du club Midget AAA de la Rive-Nord de Québec l’été dernier, de sorte qu’ils ont été cédés dans le niveau inférieur.

Au cours de la saison, le coach Martin Laperrière a fait à leurs services, notamment au championnat canadien qu’est la Coupe Telus.

«Ces rappels m’ont donné plus de visibilité et j’ai gagné la confiance des entraîneurs au fil de l’année. Félix-Olivier et moi avons travaillé fort. Nous voulions leur montrer qu’ils avaient fait une erreur», a dit Cormier, toujours sur un nuage.

«Jouer au Centre Vidéotron, le meilleur aréna, les meilleurs partisans et la meilleure organisation, c’est un rêve», a dit Chouinard, un spécialiste de l’avantage numérique, avec un large sourire.

Puis, Gabriel Montreuil, de Neufchâtel, a été choisi deux rangs après Cormier, soit au 51e rang. Retranché par le Blizzard, il a poursuivi son développement avec les Élites de Jonquière, où il a récolté 26 points en 49 matchs.

«Je rentre à la maison, ça va faire du bien. Je vais voir les Remparts depuis que j’ai 10 ans. C’est un rêve. Tous les autres gars (Dubé, Chouinard et Cormier), j’ai déjà joué avec eux. J’ai hâte de les revoir au camp», a dit celui dont le père, Éric, est une connaissance du coach Boucher. Ils ont déjà sillonné la patinoire après leurs retraites.

Natif de Québec, Gabriel Montreuil a évolué avec les Élites de Jonquière cette saison.

(Photo TC Media – Charles Lalande)

«Nous sommes contents!»

L’objectif de la fin de semaine de Philippe Boucher était de faire le plein de défenseurs. Chose faite, avec sept arrières en 14 droits de parole. Au passage, ses recruteurs ont grandement pigé dans leur cour arrière.

«Ce sont des gars qui seront fiers de porter notre chandail. Ça va être dur de leur faire de la place (rires). L’an dernier, nos leaders étaient aussi des locaux (Matthew Boucher, Raphaël Maheux, Olivier Garneau et Yanick Turcotte). Ils vont jouer devant leur famille et leurs amis tous les soirs», a dit celui qui admet que ce n’était pas prévu!

Par la suite, il a insisté en affirmant que tout ce beau monde allait avoir une chance de faire l’équipe.

Même son de cloche du côté de Christian Vermette, bras droit de Boucher, qui a résumé cette cuvée 2017 en quelques lignes : «Pierrick Dubé cadre dans notre identité. Il est rapide et il a de bonnes habiletés. Il mesure 5’7, mais il ne le sait pas! Il a un potentiel offensif dans cette ligue. Nous avons repêché plusieurs types de défenseurs. Nous voulions nous grossir et nous l’avons fait. Pour les joueurs américains (Braeden Virtue et Benjamin McGlashing), nous avons espoir de les voir au camp d’entraînement. On verra ensuite!»

Le président Jacques Tanguay concède que la présente situation lui rappelle l’époque des Mikaël Tam, Jonathan Audy-Marchessault et Frédérick Roy, où des locaux géraient de mains de maître le vestiaire de l’équipe.

«Cette année, il y avait beaucoup de profondeur chez les gars de 15 ans, alors nous en avons profité. Philippe [Boucher] parle de cette cuvée depuis deux ans», a lancé l’homme d’affaires bien connu dans le monde du sport de la Vieille Capitale.

Québec Hebdo

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