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Métis Roelens en confiance chez les Olympiques

HOCKEY JUNIOR. Après la France, la Belgique, l’Académie Saint-Louis et le Séminaire Saint-François, le hockeyeur Métis Roelens a mis le cap sur Gatineau pour ses débuts dans la LHJMQ avec les Olympiques. 

Métis Roelens, l’un des huit joueurs du Blizzard, édition 2016-2017, à avoir fait le saut dans la LHJMQ.

Photo TC Media – Charles Lalande

L’aîné d’une famille de cinq enfants admet que cela n’a pas été facile de quitter ses parents, frères et sœurs au milieu du mois d’août pour le nouveau chapitre de sa carrière.

«Ça fait partie de la vie d’un joueur de hockey, relativise-t-il. À Gatineau, je suis dans une bonne famille de pension. Il y a moins d’enfants qu’à la maison, alors c’est plus tranquille.»

«Son départ laisse un grand vide dans la maison, concède son père Olivier. C’est difficile, mais nous savons qu’il est bien dans cette nouvelle expérience.»

Le plus heureux de son départ est sans doute son petit frère, Milo, qui n’a pas perdu de temps avant de s’installer dans la chambre laissée vacante par Métis.

«Il rigole, mais Milo s’ennuie de Métis, et l’inverse aussi. Ils sont très proches, notamment puisqu’ils sont liés par le hockey», répond le père au sujet de son autre fiston qui évolue dans le Bantam AAA majeur dans la structure du Blizzard du SSF.

Roelens a défendu les couleurs du SSF pendant deux ans.

Photo TC Media – Charles Lalande

Avec sa conjointe qui passe le plus clair de son temps à Toronto, M. Roelens pourra suivre les premiers coups de patin de Métis lorsqu’il jouera à Québec, Victoriaville ou Drummondville. Sinon, il se rabattra sur son ordinateur.

Deuxième saison bénéfique

En 2014-2015, Métis Roelens a tout cassé avec l’Arsenal de l’Académie Saint-Louis, conduisant les siens au titre provincial en Cadet Division 1.

L’année suivante, il a fait le saut dans le Midget AAA au Séminaire Saint-François. Il s’est vite rendu compte de l’importance marche entre les deux calibres. Malgré une saison difficile, marquée par un faible rendement offensif et des blessures, le grand blondinet de 6’4 a été repêché en quatrième ronde par les Olympiques de Gatineau.

Foi du père et du fils, un deuxième hiver avec la formation basée à Saint-Augustin-de-Desmaures fut bénéfique pour le joueur de centre. Il s’est épanoui dans un rôle offensif, obtenant plus d’un point par match et une médaille d’argent au championnat canadien.

«Grâce à cette deuxième année, j’arrive dans la LHJMQ en pleine confiance. Je ne veux pas me mettre de pression. Je veux juste aider mon équipe le plus possible», badine celui qui pivote le troisième trio de l’entraîneur-chef Éric Landry.  

L’école d’abord

Avant d’accepter de défendre les couleurs des Olympiques, l’adolescent, qui deviendra un adulte le 21 juillet, a évalué l’option des collèges américains avec son père. Ce dernier tient à ce que son fils soit un étudiant avant d’être un athlète.

«On dit qu’un joueur de la LHJMQ complète son cégep en trois ans et demi. Pour moi, le plus important était que Métis puisse faire sa 12e année en Ontario pour entrer à l’Université d’Ottawa (à l’automne 2018). Comme ça, il gagne du temps dans son parcours scolaire.»

Roelens revendique une passe en 14 matchs.

Photo TC Media – Charles Lalande

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