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Métis Roelens en visite à Gatineau

LHJMQ. Il y avait un nouveau joueur à la séance d’entraînement des Olympiques de Gatineau mardi matin: Métis Roelens, choix de 4e ronde au dernier encan de la LHJMQ.

Et l’organisation outaouaise aimerait bien convaincre le hockeyeur au gabarit imposant de venir au camp d’entraînement la saison prochaine.

Il faut dire qu’en ce moment pour l’ainé d’une famille belge a brillé deux fois par son absence. La première, c’était en juin au repêchage. Le produit du Blizzard du Séminaire Saint-François n’avait pas fait le voyage jusqu’à Charlottetown pour des raisons personnelles, lui qui avait soutenu à TC Media qu’il aurait souhaité être présent.

Le résident de l’Île d’Orléans avait cependant affirmé qu’il avait hâte au camp. C’est là, la deuxième fois qu’il a fait parler de lui. Il n’était pas au camp des recrues des Olympiques, préférant conserver ses options pour la NCAA.

«Ça faisait longtemps qu’on voulait venir. On voulait une date qui fonctionnait autant pour moi que pour mes parents.»

«Je suis venu pratiquer avec l’équipe pour voir toutes mes options. J’ai deux choix: les Olympiques ou la NCAA. Je n’ai pas encore pris de décision et ça ne sera pas pour tout de suite. Je me donne quelques semaines pour y réfléchir.»

C’est aussi pour cette raison qu’il n’est de passage dans la région que pour deux jours afin de répondre aux règlements des universités américaines.

«J’ai eu une discussion avec M. Marcel Patenaude au Challenge CCM (qui se tenait à Gatineau en décembre). Ç’a été une bonne rencontre. Il m’a fait faire le tour de l’aréna, de l’organisation, des options qu’il y avait pour les études.»

«J’ai un plus grand intérêt maintenant pour Gatineau», a-t-il avoué en fin d’entrevue lui qui s’est dit impressionné par les nombreuses bannières de championnats et de chandails retirés qui sont hissées au haut du centre Robert-Guertin.

Le profil de Métis

Pourquoi mettre autant d’efforts sur cet espoir?

Car Métis Roelens est prometteur, qu’il est le tout premier choix de l’ère Marcel Patenaude et si les deux premières impressions n’ont pas été les meilleures, plusieurs parlent de lui comme un joueur dévoué.

Et aussi parce que l’attaquant de 6’4 et 196 lbs débloque dans les rangs midget AAA. Après une saison ralentie par une blessure au cou, Roelens a une moyenne d’un point par match après 30 rencontres avec le Blizzard.

«Ça va très bien. Je commence à prendre mes aises et à retrouver mes repères. J’avais besoin d’une autre saison. Mais si ça va bien pour moi, c’est surtout parce que l’équipe va bien aussi. Ça m’aide à produire.»

La preuve que sa campagne recrue l’an dernier ne voulait rien dire.

Directeur du recrutement à l’époque chez les Olympiques, Christian Caron avait pris la peine de souligner que Roelens avait connu de grosses saisons offensives avant, que son lancer, sa capacité à protéger la rondelle et son jeu robuste auraient pu le placer plus haut au repêchage si ça n’avait pas été de sa blessure.

Le grand centre à la chevelure blonde a beaucoup voyagé, vivant en Belgique, en France, puis bien sûr au Québec. Le plus vieux d’une famille de cinq enfants a aussi du sang olympien qui lui coule dans les veines.

Ses parents ont joué au basketball professionnel. Son père, 6’10, a évolué en Belgique et a représenté son pays. Sa mère, qui mesure 6’1, a porté les couleurs du Canada pendant 14 ans, notamment aux Jeux olympiques de 1996 à Atlanta.

Gatineau pourrait donc être le début du chemin vers une carrière professionnelle pour le 65e choix au repêchage, si ce dernier décidait d’y aller avec le club qui l’a sélectionné.

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