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Olivier LeBlanc nommé capitaine des Eagles

HOCKEY JUNIOR. Après une participation au camp principal des Coyotes de l’Arizona, le défenseur Olivier LeBlanc est rentré à Sydney, au Cap-Breton, pour sa dernière saison dans la LHJMQ. Il s’est également vu décerner le titre de capitaine de l’équipe.

Impuissant, Olivier LeBlanc a encouragé ses coéquipiers du mieux qu’il pouvait lors de la série contre les Remparts (Photo TC Media – Charles Lalande)

Le natif de Charlesbourg est devenu joueur autonome l’été dernier après que les Blue Jackets de Columbus aient choisi de ne pas consentir de contrat au choix de 7e ronde en 2014.

Les Coyotes ont alors démontré de l’intérêt, l’invitant en juin, puis en septembre.

«Mon expérience a très bien été, j’ai fait ce que j’avais à faire. Ils ont vraiment aimé mon camp.»

«J’ai eu la chance de côtoyer Shane Doan. Il est dans la LNH depuis 1995 et je suis né en 1996», a illustré le produit des Seigneurs de Beaubourg et du Blizzard du Séminaire Saint-François.

Retranché dimanche par l’organisation du désert de Glendale, LeBlanc aurait pu continuer son aventure dans la Ligue américaine, mais après une discussion avec le directeur général John Chayka, il était profitable que le défenseur prenne immédiatement le chemin du Cap-Breton.

«Ils sont tout près de la limite de contrats [NDLR : 46/50], alors je préférais ne pas perdre de temps et retourner junior. Je veux connaître une bonne saison avec les Screaming Eagles et nous allons se reparler bientôt.»

En d’autres mots, les Coyotes vont le surveiller avec intérêt, et s’ils sont satisfaits, ils lui demanderont d’apposer sa signature au bas d’une entente.

Profiter des derniers moments

Pour la deuxième fois de sa carrière junior, Olivier LeBlanc a été nommé capitaine. Un bel honneur pour celui qui veut donner l’exemple devant ses coéquipiers.

Sur une note plus personnelle, la prochaine année déterminera son futur. À la recherche d’un contrat professionnel, il garde toutes ses options ouvertes.

Ne pas être un amoureux de la route rendrait difficile la vie de hockeyeur au Cap-Breton. La distance la plus proche pour une joute à l’extérieur est de 4h30, de sorte qu’un abonnement à Netflix et amener ses livres d’école dans l’autobus s’avèrent être d’excellentes initiatives pour passer le temps.

Celui qui aura 21 ans le 17 février préfère voir le positif de cette situation : «Nous voyageons la journée avant le match, de sorte que nous dormons à l’hôtel et nous avons toujours les jambes fraîches en soirée.»

De toute façon, rien ne l’empêchera de profiter de ses derniers moments dans le circuit Courteau.

«C’est un privilège de jouer dans la LHJMQ, plusieurs joueurs aimeraient être à notre place. Déjà ma cinquième année, ça passe tellement vite!»

Québec Hebdo

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