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«J’ai toujours travaillé fort pour atteindre ce que je voulais» – Olivier Leblanc

HOCKEY. À 18 ans, Olivier Leblanc a été repêché en juin dernier par les Blue Jackets de Columbus au septième tour. Défenseur chez les Sea Dogs de Saint John (Nouveau-Brunswick) dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec, l’ancien «p’tit gars» de Charlesbourg revient sur cette promotion qui le rapproche un peu plus de son rêve de jouer dans la Ligue nationale de hockey (LNH).

Charlesbourg Express: Qu’est-ce que ça vous fait d’être le seul joueur repêché de la Rive-Nord?

Olivier Leblanc: C’est sûr que ç’aurait été le fun qu’il y ait plus de joueurs de la Rive-Nord qui soient repêchés, mais c’est le fun de faire partie de l’élite du hockey au Québec!

CE:Est-ce que c’était une surprise?

OL: Selon les listes que la Centrale de recrutement [de la LNH] avait faites, je pensais sortir un peu avant. Je suis sorti 197e, donc j’ai attendu assez longtemps – disons que j’avais hâte d’entendre mon nom!

CE: Par quelle équipe souhaitiez-vous être repêché?

OL: Rendu là, n’importe quelle équipe, ça m’importait peu. […] J’aime ça regarder le hockey, mais je ne suis pas un gars qui suit vraiment ça. Je n’ai pas vraiment d’équipe dont je porte le gilet et que je veux qu’elle gagne – maintenant, c’est sûr que c’est Columbus!, mais avant, j’étais vraiment indifférent à savoir qui gagnait.

CE: À quoi ressemble votre vie depuis le repêchage?

OL: Deux semaines après mon repêchage, je suis allé au camp de développement [à Columbus]. […] Après, je me suis entraîné tout l’été, au PEPS de l’Université Laval. Je retourne à Saint John le 9 août. Je repars le 10 septembre à Columbus; j’ai été invité au camp des recrues, suite au camp de développement. Je vais être là une semaine ou deux, et après, je vais retourner à Saint John, je vais faire mon année.

CE: Pensez-vous que vos chances sont bonnes de jouer éventuellement dans la LNH?

OL: C’est sûr que les statistiques démontrent qu’il n’y a pas de grosses chances, mais j’ai toujours travaillé fort pour atteindre ce que je voulais, et je vais continuer à faire ça. […] Puis, on ne sait jamais, il y a beaucoup d’ouvertures: si la Ligue nationale, ça ne marche pas, tu peux jouer en Europe, tu peux jouer un peu partout, il y a beaucoup de débouchés. Pour moi, dans le fond, gagner ma vie en jouant au hockey, ça serait vraiment mon but, parce que c’est ce que j’aime faire.

CE: Et les études dans tout ça?

OL: C’est important, parce qu’on ne sait jamais ce qui peut arriver. Le hockey, c’est le fun, c’est beau, mais s’il arrive quelque chose, il faut avoir de quoi dans la vie, parce qu’après ça, c’est plus difficile. Et la Ligue [junior majeur], elle est bonne sur ça, l’école, on a des bourses chaque année quand tu réussis tes cours. […] Si le hockey, ça ne marche pas, j’aimerais ça aller dans la GRC.

CE: En terminant, une opinion sur le retour des Nordiques?

OL: C’est sûr que ça serait le fun. Ils sont partis quand je suis né, donc je n’ai pas vraiment connu ça, mais mes parents m’en parlent. C’était le fun d’avoir une équipe de la Ligue nationale à Québec. Un jour, jouer contre les Nordiques…!

Le repêchage pour les nuls

Olivier Leblanc appartient pour deux ans à Columbus, avec qui il peut signer un contrat qui l’attacherait pendant trois autres années au club. Pendant ce laps de temps, il continuera à jouer dans la Ligue junior majeur et, à partir de 20 ans, il pourra rejoindre la Ligue américaine. Après quoi, peut-être, il enfilera l’uniforme de son équipe de la Ligue nationale.

Membre du Groupe Québec Hebdo

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