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Une première expérience au tournoi pee-wee pour la famille Blouin

TOURNOI PEE WEE. Les Harfangs de Beauport ont eu la chance de jouer le premier match du 57e Tournoi international de hockey pee-wee de Québec au Centre Vidéotron. Malgré un résultat décevant (défaite de 7-1), l’entraîneur-chef Sylvain Blouin a apprécié l’expérience.

« C’était vraiment spécial. Les jeunes étaient pas mal nerveux. Ils vont s’en rappeler pour le reste de leurs jours. L’expérience était incroyable. »

Blouin, 41 ans, a joué chez les professionnels de 1994 à 2004. Son moment marquant est son stage de 22 rencontres avec les Canadiens de Montréal.

Il dit lui-même ne jamais avoir été stressé lors de sa carrière, mais il avoue l’avoir été davantage que ses joueurs avant de prendre place derrière le banc du tout nouvel amphithéâtre.

«Je n’ai pas eu la chance de jouer au tournoi pee-wee en tant que joueur. J’étais content d’être là en tant qu’entraîneur. J’ai dit [à mon fils] qu’il avait la chance de faire quelque chose que je n’ai jamais fait.»

Son fils, Xavier, est un ailier droit dans son équipe. La défaite de 7 à 1 face aux Élites de Lotbinière faisait très mal. Ce revers relègue les Harfangs au tournoi de la deuxième chance. Une série de victoires permettrait cependant aux Beauportois de se qualifier pour la grande finale.

« Même quand le pointage était élevé, j’ai dit aux gars de s’amuser et d’en profiter. On est prêt pour le prochain match et on veut revenir ici par la porte d’en arrière. »

Xavier n’était pas né lorsque son père réalisait son rêve de jouer dans la grande ligue, mais celui-ci n’a pas manqué de raconter son parcours dans les moindres détails à son rejeton.

« Son rêve est de jouer dans la LNH, comme son père. Pour l’instant, l’important est qu’il s’amuse sur la glace. »

Sylvain Blouin était reconnu pour son rôle de matamore. Il n’était pas un grand marqueur, mais n’a jamais hésité à jeter les gants pour défendre ses coéquipiers ou pour créer une étincelle.

« Des fois, il regarde sur YouTube, mais il ne voit pas toujours de belles affaires. Ils n’ont pas montré mes buts, je ne comprends pas pourquoi! », rigole celui qui a inscrit trois filets lors de sa carrière.

Pas né pour être un bagarreur

C’est lors de sa deuxième saison dans la LHJMQ, avec le défunt Titan de Laval, que Blouin a commencé à utiliser des poings régulièrement.

En 1991-1992, il a passé 23 minutes au cachot en 28 joutes. Les deux saisons suivantes, le compteur de ses minutes de pénalité a littéralement explosé : 863 en 130 soirées de travail.

« Je me suis développé sur le tard. J’ai eu la chance d’avoir Bob Hartley (Flames de Calgary) et Michel Therrien (Canadiens de Montréal) comme entraîneurs. Ils ont pris du temps avec moi en dehors de la glace. Ma dernière année à Laval a été incroyable.

« Nous avons participé deux fois à la Coupe Memorial. Nous avions une belle gang de gars, avec Philippe Boucher (maintenant entraîneur-chef des Remparts de Québec), Martin Lapointe et Emmanuel Fernandez », dit-il en se replongeant dans ses souvenirs.

Il a aussi remarqué que le hockey a énormément changé dans les dernières années, notamment en raison de la qualité de l’encadrement reçue par les joueurs.

Une après carrière réussie

Blouin a quitté le hockey professionnel en 2004. Il a ensuite évolué avec le Radio X de Québec et le Lois Jeans de Pont-Rouge jusqu’en 2010 dans le semi-pro, un circuit où les combats ne sont pas rares.

Depuis, il se tient occupé dans le monde des affaires. Il est copropriétaire de Vitro Plus Beauport, Autos PJS et Discount Beauport.

Québec Hebdo

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