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Valérie Drouin, un bel espoir en hockey féminin

Quand elle a débuté à jouer au hockey avec les garçons chez les novices à l’âge de sept ans, Valérie Drouin ne pensait pas un jour avoir la chance de faire partie de l’équipe du Québec. Une des dernières retranchées du camp de sélection de cette formation élite de moins de 18 ans à sa première participation, la hockeyeuse de 15 ans de Beauport entend bien obtenir sa place l’an prochain et bien plus encore.

«Mes entraîneurs m’ont dit que je possédais de très belles aptitudes autant à la défensive qu’à l’attaque grâce à mon coup de patin et mon bon lancer. Mon objectif à court terme c’est de faire partie de cette équipe dès l’an prochain et ensuite d’être invitée au camp d’entraînement de l’équipe nationale canadienne des moins de 18 ans. J’ai raté de peu une opportunité de jouer aux Jeux du Canada, à Halifax, cette année, mais ce n’est pas grave. J’aurai bien le temps de me reprendre», souligne Valérie avec la détermination dans les yeux.

Après avoir évolué jusqu’au niveau pee-wee avec des garçons, elle débute à l’âge de 13 ans dans le hockey féminin avec les Flames de la Rive-Nord bantam AA, tout en poursuivant sa formation scolaire dans le programme sports-études hockey offert à l’école secondaire Mont-Sainte-Anne de Beaupré. C’est sous la supervision de l’ancien joueur des Sabres de Buffalo, le Beauportois Claude Verret, qui agit comme entraîneur en compagnie de Rémi Drouin, André Côté, ex-joueur du club-école des Nordiques de Québec à Fredericton et Alexandre Néron, ancien joueur des Remparts, qu’elle s’entraîne régulièrement depuis quatre ans.

Capitaine de son équipe au cours des deux dernières années, elle remporte d’abord une médaille de bronze avec les Flames aux Jeux du Québec, où elle est sélectionnée sur l’équipe d’étoiles de la compétition. L’année suivante, la jeune défenseure aide son équipe à remporter le trophée du championnat de la saison régulière de la ligue de hockey féminin.

Sur les traces de son idole Caroline Ouellet

Invitée pour une première fois en avril 2010 au camp de sélection de l’équipe du Québec des moins de 18 ans, Valérie prend les bouchées doubles en entraînement et se rend régulièrement à Montréal afin de se démarquer parmi les 89 joueuses désireuses de faire l’équipe, qui compte en garder seulement 20 à la fin du camp.

«C’est là que j’ai eu la chance de rencontrer mon idole, Caroline Ouellet, qui a remporté l’or aux Jeux olympiques d’hiver de Vancouver avec l’équipe nationale féminine du Canada. Elle était venue rencontrer les joueuses dans le cadre d’une conférence et elle avait apporté sa médaille pour nous la montrer. Je me rappellerai longtemps de ce beau moment. Cela m’a donné une grande motivation pour continuer à performer et suivre ses traces en vue de faire partie un jour de l’équipe du Canada junior des 18 ans et moins et d’ensuite participer aux Olympiques avec l’équipe senior», confie la jeune hockeyeuse qui s’entraîne dorénavant en portant toujours le chandail autographié que lui a donné Caroline Ouellet après sa conférence.

Jouant maintenant avec les Citadelles de Québec midget AA, en compagnie de deux autres joueuses de Beauport, Marie-Élaine Cassivi, 16 ans, et Claudia Fortin, 15 ans, retranchée avant elle de l’équipe du Québec, Valérie Drouin a de nouveau contribué au succès de son équipe qui a gagné l’or au tournoi de Saint-Hubert et décroché récemment une médaille de bronze au tournoi de Kanata, en Ontario.

Une grande patinoire dans sa cour

Encouragée par ses parents Jacynthe Grenier et Éric Drouin, copropriétaire de l’entreprise familiale Fruits et légumes Beauport, Valérie a la chance de pouvoir bénéficier depuis son jeune âge d’une patinoire près de sa maison. «Ça fait au moins 12 ans que l’on en fait une. Elle a grandi avec les enfants et maintenant elle s’étend sur plus de 46 pieds de large par 90 de longueur, entre la maison et notre entrepôt. Les bandes ont été fabriquées avec du bois de notre ancien garage et des panneaux de plastique de l’ancienne chambre de fromage de l’entrepôt. Pour éviter que les rondelles aboutissent chez les voisins, nous avons réussi à récupérer des filets protecteurs d’un champ de pratique de golf. La patinoire est même éclairée le soir et les jeunes peuvent se réchauffer dans l’ancienne chambre des compresseurs», souligne Mme Grenier.

«Comme mon frère Vincent est gardien de but pour une équipe midget A de Beauport, j’en profite souvent pour pratiquer mon lancer et essayer de le déjouer. C’est très plaisant de pouvoir jouer dehors, même quand il faut enlever la neige après une bonne bordée. On a été chanceux depuis le début de l’hiver, mais depuis quelque temps, on se met aussi en forme en pelletant», mentionne Valérie qui, comme son frère, aimerait bien compléter des études universitaires en kinésiologie.

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