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Bryan Lizotte, le coaching dans le sang

HOCKEY. À 30 ans, Bryan Lizotte entame sa cinquième année en tant qu’entraîneur-chef du Blizzard du Séminaire Saint-François dans les rangs Midget AAA. Enfant de Charlesbourg et résident de Neufchâtel, Bryan Lizotte, a le coaching dans le sang.

Il s’est installé derrière un banc pour la première fois à 18 ans en tant qu’entraîneur-adjoint dans les rangs Pee-Wee. Rapidement, il a gravi les échelons pour se retrouver à 25 ans, dans le bureau du Séminaire Saint-François pour une entrevue donnée par Patrick Roy. Le célèbre «33» l’a finalement engagé pour seconder Serge Beausoleil dans ses fonctions d’entraîneur-chef. Finalement, au cours de l’été, Beausoleil accepte l’offre de l’Océanic de Rimouski, dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ). Lizotte devient donc le général du Blizzard. «J’aurais vraiment aimé ça être son adjoint, j’aurais beaucoup appris.»

Il faut dire qu’il s’est tout de même bien débrouillé sans lui. Après un début de saison difficile (une victoire et dix défaites), ses ouailles se ressaisissent et atteignent la finale. «Je n’ai jamais eu peur de perdre mon emploi. J’avais un plan en tête et j’avais confiance en celui-ci. On a fini l’année avec 26 victoires en 31 matchs.»

L’année suivante, il voit son chemin s’arrêter au même endroit. «Il n’y a rien qui fait plus mal que ça. Les deux fois, nous étions détruits. Nous étions décimés par les blessures, donc épuisés.»

Ces deux saisons-là, il a été en nomination au titre d’entraîneur-chef de l’année dans la ligue Midget AAA.

Lizotte a déjà eu des pourparlers avec quelques équipes de la LHJMQ (Rouyn-Noranda, Victoriaville, Chicoutimi et Shawinigan) pour graduer au prochain niveau, mais le principal intéressé n’est pas du tout pressé.

«Ma priorité est de ramener un championnat à mon organisation. Après, je vais passer à autre chose. Ici, je suis dans un environnement gagnant, je travaille avec des gens en qui j’ai confiance. Serge Duchesne et Claude Lefebvre, je leur donnerais n’importe quoi. Avec eux, je grandis à chaque jour. Tout ça me permet d’être plus patient et plus exigeant envers la LHJMQ. Ce que je veux d’abord et avant tout, c’est de la stabilité», dit celui qui rêve d’atteindre la Ligue nationale de hockey (LNH). Il s’est récemment vu confier l’équipe Québec des moins de 16 ans.

Deux amis réunis avec Blizzard

Lorsque Lizotte s’est retrouvé sur le talon de paie du SSF, il a amené avec lui un ami qu’il côtoie depuis l’âge de cinq ans, Charles Ouellet, à titre d’entraîneur en charge de la vidéo. Les deux petits gars de Charlesbourg qui s’affrontaient au hockey mineur se retrouvaient ainsi avec le Blizzard.

«J’étais très heureux qu’il m’offre cette opportunité de travailler avec lui et de me joindre à une organisation aussi prestigieuse», de dire Charles Ouellet à ce sujet, devenu également directeur des communications en juin dernier.

La quarantième saison de l’équipe débutera le 4 septembre dans le tout nouvel aréna à Saint-Augustin et Lizotte ne veut pas de donner de victoires faciles à ses rivaux. «Avec le temps, j’ai appris à gérer la game. J’ai une approche qui est différente, mais plus payante. J’ai une meilleure communication avec les jeunes et je veux que ce soit difficile de jouer contre le SSF.

«L’an dernier, nous avions un talent limité, mais nous étions structurés et compétitifs. Peu importe les jeunes que nous avons sous la main, l’important, c’est de les faire grandir dans un environnement gagnant et l’environnement, c’est toi, en tant que coach, qui le crée.»

Saviez-vous que?

Deux ans avant de faire le saut dans le Midget AAA, Lizotte était à la tête d’une formation Midget Espoir. En plus de gagner les séries éliminatoires, il s’est approprié un record du hockey mineur québécois qui sera difficile à égaler.

Il a participé à six tournois réunissant trente équipes et il a atteint la finale à cinq reprises. «C’est un bel accomplissement», lance-t-il en toute humilité.

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