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Une saison de blessures et d’apprentissage

HOCKEY. Après une saison de 128 points en 94 rencontres (séries incluses) dans les rangs junior, le défenseur de 22 ans Guillaume Gélinas, une fierté de Duberger-Les Saules, n’a pas connu le baptême de feu tant espéré chez les professionnels avec le Wild de l’Iowa, formation de la Ligue américaine de hockey (LAH). Il est plutôt fort possible qu’il se soit lié d’amitié avec Tim Vinyard, le médecin de l’équipe.

Gélinas a écoulé la première année de son contrat de trois ans avec le Wild du Minnesota, équipe de la Ligue nationale de hockey (LNH).

Sa première blessure est survenue en septembre, à Traverse City, lors du tournoi des recrues organisé par la LNH. Une commotion cérébrale a tenu ce défenseur à caractère offensif sur la touche. Il revient au jeu et quelques jours avant Noël, et se casse le bras, ce qui le force à déballer ses cadeaux à une main. Plus tard, il est réinséré dans l’alignement et se blesse au genou en fin de d’année.

«Ç’a été une saison frustrante. À chaque fois que je commençais à bien me sentir, je me blessais.»

Ses trois séjours à l’infirmerie ont limité sa campagne à 37 rencontres, où il n’a obtenu que deux buts et deux mentions d’assistance. Le jeune homme ne peut plus délaisser sa zone défensive pour appuyer l’attaque, comme il le faisait avec les Foreurs de Val-d’Or.  «Je ne peux plus prendre autant de chances. Je dois me concentrer sur ma défensive si je veux graduer dans la LNH. J’ai confiance que je vais pouvoir amener davantage d’offensive l’année prochaine.»

Il juge toutefois avoir beaucoup appris au cours des douze derniers mois, notamment le style de jeu différent préconisé chez les pros.

Contrôler ses émotions

Il y a une anecdote intéressante qui démontre la maturité de Guillaume Gélinas. Retournons en mai 2014, au 6e match de la grande finale de la Coupe du Président. En milieu de troisième période, l’égalité persiste, c’est 2-2. Un rival le renverse en fond de territoire. Frustré que l’arbitre n’appelle aucune pénalité, Gélinas s’apprête à fracasser son bâton sur le filet. Au tout dernier moment, il retient son geste. Le reste appartient à l’histoire. Dix secondes plus tard, il marque un but qui donne les devants à son équipe.

«Je m’en rappelle encore. J’étais très émotif, j’allais briser mon bâton, mais j’ai décidé de transformer ça en quelque chose de positif. Ç’a fonctionné. Deux jours plus tard, nous étions champions!», se rappelle-t-il.

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