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La nouvelle façon de recruter du CNDF

Marc-André Dion estime que de plus en plus de joueurs finissants optent pour les programmes Prep School aux États-Unis et que la ligue collégiale devrait se demander quoi faire pour améliorer son produit. Photo Métro Média – Archives Photo:

FOOTBALL. Une discussion avec l’entraîneur-chef de football du Cégep Notre-Dame-de-Foy Marc-André Dion est rarement monotone. Avec son franc-parler habituel, le patron de la formation du Notre-Dame assure que la pandémie a au moins eu un effet positif sur son programme.

Le CNDF s’est distingué sur les bancs d’école durant la pandémie alors que la moyenne générale des joueurs a atteint 78% et que le taux de réussite des cours a atteint 92%. Photo Métro Média – Archives

«C’est la première fois que j’ai vraiment l’impression de connaître autant les jeunes que j’ai recrutés. Le recrutement à distance m’a permis d’avoir des discussions de qualité avec nos futures recrues. Avant, tu rencontrais toujours le jeune avec ses parents ou en compagnie d’autres personnes. Je nous trouve un peu idiots de ne pas avoir pensé à faire cela avant. Ce n’est pas comme si la technologie n’était pas disponible. C’est certain que c’est une façon de faire que l’on va conserver pour le futur», mentionne en riant le pilote ayant remporté le Bol d’Or de la division un en 2016.

S’il a trouvé un usage utile à la pandémie, cela ne veut pas dire que l’entraîneur-chef ne souhaite pas renouer rapidement avec le terrain.

«C’est difficile pour les jeunes. J’essaie vraiment de garder une vision à très court terme. Même si c’est encore loin de nos pratiques normales, les derniers assouplissements ont fait un grand bien mental chez nos athlètes. Après les pratiques, les joueurs restent dans le stade couvert pour se parler et socialiser. En temps normal, les gars s’en vont rapidement après les pratiques.»

Les Packers du CNDF?

Habituellement habitué à avoir un recrutement balancé entre les joueurs provenant de l’extérieur de la région et ceux de Québec, le CNDF a opté cette année pour un recrutement provenant en majorité de joueurs de l’extérieur.

«C’est arrivé comme ça. Cela ne veut certainement pas dire qu’il n’y a pas de talent dans la région! On avait eu une petite classe (nombre de joueurs) de recrutement l’an dernier et il fallait régler ça. Nous avons 22 gars de l’extérieur sur 35 joueurs. Les Packers de Greenfield Park avaient un excellent club civil l’an dernier et on a réussi à aller chercher 10 joueurs de cette formation. Cela va amener une dynamique différente dans notre club. Pour ce qui est de la force de cette nouvelle cuvée, je te dirai ça dans trois ans, c’est là qu’on peut vraiment évaluer une classe de recrutement.»

Recrutement offensif

Avec les cinq joueurs partants de la ligne offensive qui ont terminé leur parcours collégial, le Notre-Dame avait de grands besoins à ce niveau.

«C’était névralgique de s’occuper de la ligne à l’attaque. Je suis très content de la venue du bloqueur des Packers de Greenfield Park Hackman Pierre. C’est un gros bonhomme de six pieds quatre pouces et 290 livres. Il a un énorme potentiel. Nous avons également un garde du Collège de Lévis. Il se nomme Louis-Honoré Tessier et je suis vraiment content qu’il traverse le pont pour venir chez nous. J’aime également le quart-arrière Noah Lachance des Voltigeurs de Bourget. Il a beaucoup de chien et de charisme et nous avons également Paul Kamden. C’est un gros porteur de ballon de Benoît-Vachon qui court de façon verticale.»

La défensive

Avec deux dernières saisons difficiles en défensive, le CNDF a mis la main sur plusieurs joueurs intéressants qui vont contribuer à remettre l’unité défensive sur la bonne voie.

«Thomas Gosselin du Séminaire Saint-Joseph va très bien se greffer à nous sur la ligne défensive. C’est une sorte de gros chat très athlétique. Nous avons également Antoine Guay-Tanguay qui était secondeur au Collège de Lévis. C’est un ancien joueur de hockey très athlétique qui a mis la main sur le titre de joueur le plus utile défensivement de la ligue en secondaire 4. Finalement, j’aime beaucoup Nathan Jean-Paul des Packers de Greenfield Park. C’est un demi de coin qui va pouvoir neutraliser n’importe quel type de receveur. Il bouge vraiment très bien dans l’espace.»

Marc-André Dion estime que le recrutement est une science non exacte et qu’il est toujours difficile de prédire le futur d’une année de recrutement. Photo Métro Média – Archives

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