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Rouge et Or football: une affaire de famille

Un quatuor jovial à l’aube d’une nouvelle saison alors que seul David Dallaire (extrême droite) n’a jamais soulevé la Coupe Vanier. (Photo Métro Média – Jean Carrier) Photo:

FOOTBALL. Il faut remonter à la saison 2015 pour avoir une édition du Rouge et Or football qui ne contient pas un vestiaire avec au moins deux frères. Tout comme l’an dernier, deux duos de frères font partie de l’alignement offensif du Rouge et Or alors que le joueur de première année, David Dallaire, jouera avec son frère plus vieux, Christian, et que les jumeaux Breton-Robert seront à nouveau des menaces pour les défensives adverses. Une situation toujours spéciale pour ceux qui la vivent.   

«C’est certain que je voulais jouer avec Christian. Cela n’est jamais arrivé au collégial ou au secondaire parce qu’il y a quatre ans qui nous séparent. Je n’ai pas choisi de venir à Laval seulement pour cette raison, mais c’est quand même un facteur que j’ai regardé», assure David, qui a choisi de poursuivre ses études universitaires en informatique.

L’arrivée de son plus jeune frère de leur Beauce natale donne un certain travail de mentorat à Christian. «C’est sûr que si je ne suis pas sur le terrain, je regarde constamment ce qu’il fait. Je connais le cahier de jeux sur le bout de mes doigts et s’il fait une erreur même s’il évolue à la position de centre-arrière, je vais la voir et lui dire. Je pense être une bonne référence pour son adaptation sur et en dehors du terrain», mentionne le receveur de cinquième saison.

Pour les jumeaux Breton-Robert, la situation est légèrement différente. «Nous avons toujours joué ensemble que ce soit à la polyvalente de Saint-Anselme au secondaire ou au collégial avec les Faucons de Lévis-Lauzon. Excepté la saison que j’ai manqué à Laval pour prendre un peu de recul, on ne s’est jamais posé la question si on allait jouer ensemble», assure le porteur de ballon, Vincent Breton-Robert.

Pour le receveur Jonathan Breton-Robert, le fait de voir son frangin dans un caucus amène une dimension spéciale. «Quand j’entends le jeu appelé et je sais que Vincent va avoir le ballon, je trouve ça vraiment <@Ri>cool<@$p>! Être sur le terrain en même temps nous permet de vivre les mêmes émotions. Je pense aussi que de jouer avec lui améliore ma concentration, car dès que je ne suis pas dans l’action, j’essaie de voir ce qu’il fait sur le terrain.»

Un seul et même statut

Si les quatre athlètes s’entendent sur le fait qu’ils peuvent partager certains moments privilégiés, ils sont unanimes sur la place qu’ils ont à l’intérieur de l’équipe. «Quand tu joues pour le Rouge et Or, c’est une grande famille. Mon frère est un de mes coéquipiers au même titre que tous les autres joueurs et c’est comme ça que je le perçois. Je ne lui parle pas différemment des autres. Tous les joueurs sont comme des frères à Laval. Il redevient ma famille propre quand on revient à la maison», certifie le vétéran Christian Dallaire.

Un autre avantage d’avoir des frères qui jouent dans la même formation universitaire est la vie facilitée pour les parents. Autant pour les Dallaire que les Breton-Robert, la présence de papa et maman dans les estrades du stade Telus est presqu’un automatisme.

 

Rien de tel qu’un peu d’amour fraternel avec du football! (Photo Métro Média – Jean Carrier)

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