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Voyage dans la mémoire de Glen Constantin: les meilleurs moments

Pour sa 18e saison à la tête de l’équipe, l’entraîneur-chef du Rouge et Or de l’Université Laval, Glen Constantin, a bien voulu nous donner son Top 5 des plus beaux moments de sa carrière, mais aussi des épreuves traversées. Préparez-vous à voyager dans l’histoire du programme le plus titré du football universitaire canadien. 

Il manque 32 victoires à Glen Constantin pour devenir l’entraîneur-chef le plus victorieux de l’histoire du football universitaire canadien.

Photo Métro Média – Charles Lalande

L’entraîneur-chef de l’Université Laval, Glen Constantin, n’a plus besoin de présentation. Il possède déjà plusieurs records canadiens et bénéficie de la fiche la plus victorieuse chez les entraîneurs actifs avec 165 victoires contre seulement 31 défaites. Il a mené Laval à huit conquêtes de la Coupe Vanier en plus d’en ajouter une autre comme coordonnateur défensif. Voici ses cinq meilleurs moments.

5. 26 novembre 2016, 52e Coupe Vanier à Hamilton : Laval 31  Calgary 26 

Hugo Richard a complété 25 de ses 32 passes pour 339 verges lors de la 52e Coupe Vanier.

Photo: TC Media-Archives/Denis Germain

«Ce fut une année spéciale. Cela a commencé avec la Coupe Dunsmore. C’était important de reprendre le territoire du Québec et en plus de le faire à Montréal, cela a ajouté à la victoire. Il y a eu le gros appel de Justin avec le jeu truqué, mais il ne faut pas oublier que ce n’était pas assez de sortir du Québec, on voulait aller jusqu’au bout et Calgary avait une belle machine de football. Ils représentaient tout un défi en finale. Le match était enlevant. C’est toujours plaisant de remporter des matchs serrés. J’étais content pour Hugo Richard, ça lui enlevait de la pression de sur les épaules de remporter le championnat national.»

4. 23 novembre 2012, 48e Coupe Vanier à Toronto : Laval 37 McMaster 14

«C’était une revanche de l’année précédente où les Marauders nous avaient battus de façon serrée en finale et cette défaite-là avait fait mal. Je me souviens que les gars étaient tellement motivés et concentrés sur ce qu’ils avaient à faire. C’était aussi des conditions difficiles alors que c’était un match à domicile pour eux et la foule était bruyante et arrogante. Ce fut tellement satisfaisant de les faire taire et de savourer le championnat en sachant qu’ils n’ont pas passé proches de nous battre une deuxième fois.»

3. 25 novembre 2006 : 42e  Coupe Vanier à Saskatoon : Laval 13  Saskatchewan 8

«Pour ceux qui ne s’en souviennent pas, la partie était en Saskatchewan et il faisait tellement froid. Je pense qu’il faisait quelque chose comme -35 degrés avec le facteur vent. C’était des conditions horribles pour jouer au football. La logistique avait été tellement compliquée pour se préparer à jouer dans le froid. Je suis fier de cette partie-là parce que nous avons montré nos couleurs en jouant une bonne partie sans jamais laisser les éléments dicter notre rendement. C’était aussi à leur domicile, ça aussi ça ajoute au sentiment de fierté.»

2. 22 novembre 2003 : 39e Coupe Vanier à Toronto : Laval 14  Saint Mary’s 7

Mathieu Bertrand a aidé le Rouge et Or à mettre la main sur ses deux premières Coupe Vanier, en 1999 et 2003. (Photo gracieuseté R&O – Yan Doublet)

«Elle a une grande valeur à mes yeux parce qu’elle est ma première comme entraîneur-chef. Je me posais des questions si j’étais capable d’amener le navire à bon port… Nous avions une très grosse édition lors de cette année-là avec les Pascal Masson, Mathieu Bertrand et Jean-Frédéric Tremblay et j’étais heureux et un brin soulagé quand nous avons gagné.»

1. 20 novembre 1999 : Churchill Bowl à l’Université Laval : Laval 27 Saskatchewan 21

«Étonnamment, mon meilleur souvenir est ce match de demi-finale canadienne. Je vais inclure la première coupe Vanier qui a suivi cette victoire, mais les gens oublient à quel point cette victoire était importante pour notre programme. C’est avec elle qu’on s’est mis sur la mappe et que l’on s’est fait respecter au niveau canadien. Les Huskies étaient considérés comme l’équipe de la décennie et je pense que nos joueurs ne savaient même pas comment Saskatchewan était bon. Je ne suis même pas certain qu’ils réalisaient l’ampleur du match et c’est un peu ce qui fait la beauté de cette victoire-là. Les gars voulaient seulement jouer et bien faire sur le terrain. Ce fut l’une de nos premières très grosses  foules et après le match, c’était le chaos. Un souvenir impérissable !»

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