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Voyage dans la mémoire de Glen Constantin: les moments sombres

Glen Constantin a bien voulu ressasser les souvenirs les plus douloureux de son parcours avec le Rouge et Or. Voici le Top 5 des moments les plus crève-cœur, une lecture difficile pour tous les partisans de l’Université Laval.    

Dans une riche histoire de beaux moments, il y a aussi des moments difficiles. Glen Constantin a bien voulu partager les siens.

Photo Métro Média – Charles Lalande

5. 25 novembre 2017 : 53e Coupe Vanier à Hamilton : Western 39  Laval 17

«Je ne veux rien enlever aux Mustangs qui ont dominé la partie du début à la fin. Cependant, finir une partie et avoir le sentiment de ne pas avoir tout donné sur le terrain laisse un goût très amer en bouche. Je ne pense pas qu’on s’est montré sous notre vrai jour lors de cette joute.»

4. 15 novembre 2014 : Coupe Dunsmore à l’Université Laval : Montréal 12 Laval 9

En prolongation, en 2014, Boris Bede avait raté la tentative de placement de 47 verges qui aurait ramené les compteurs à zéro.

Photo gracieuseté – Stéphane Gaudreau

«Toutes les défaites contre les Carabins font très mal, mais celle-ci en prolongation était particulièrement crève-cœur. C’était aussi la fin d’un conte de fées avec 11 titres provinciaux consécutifs et Montréal mettait fin à notre série de victoires consécutives de 70 à domicile.»

3. 19 novembre 2005 : Coupe Mitchell à Saskatoon : Saskatchewan 29 Laval 27

«Une autre défaite très serrée. Nous avions la chance de remporter un troisième titre national consécutif et les Huskies ont mis fin à notre rêve. Aucun club canadien n’a remporté trois fois de suite la Coupe Vanier et se faire priver d’avoir une chance d’entrer dans l’histoire, ça fait mal. C’était la même chose en 2014 avec notre défaite contre les Carabins, mais probablement parce qu’on était plus proche, celle-là a fait plus mal.»

2. 14 novembre 2015 : Coupe Dunsmore à l’Université Laval : Montréal 18 Laval 16

Junior Luke (91) a joué les héros en finale québécoise 2015 en bloquant le botté de Dominic Lévesque.

Gracieuseté James Hajjar

«La deuxième année de suite que les Carabins traversaient la 20 et venaient nous battre chez nous en finale. Nous avions la chance de remporter le match sur le dernier jeu, mais la tentative de placement a été bloquée, c’était cruel. Cette défaite-là a amené une multitude de questionnements dans notre programme. On se demandait si nous étions en perte de vitesse et si nous avions perdu une partie de notre identité. Nous sommes humains, c’est un questionnement naturel, je pense.»

1. 17 novembre 2001 : Atlantic Bowl à Halifax : Saint Mary’s 48  Laval 8

«C’était ma première année comme entraîneur-chef et de se faire humilier comme ça à la télévision nationale, c’était très dur à avaler. Les Huskies avaient dominé tous les aspects du jeu. Cette édition de Saint Mary’s est l’une des meilleures équipes à avoir remporté la Coupe Vanier. Je n’ai trouvé aucun point positif après la rencontre. En plus, c’est l’année où il y a eu une sanction contre nous pour avoir fait jouer un joueur qui n’était pas admissible (Enrico Pierre) sans le savoir durant la saison. Toutes nos victoires ont été enlevées de notre fiche. Je ne voulais pas d’une réputation d’un programme qui gagne par la tricherie. Bref, ce fut une année très pénible pour commencer ma carrière comme entraîneur-chef.»

Une mention spéciale a été décernée à la Coupe Vanier 2011 où le Rouge et Or s’est incliné 41-38 face à McMaster. De l’avis de plusieurs, c’est l’un des grands matchs de l’histoire du football universitaire canadien. «Je comprends pourquoi c’était spectaculaire pour l’auditoire avec beaucoup de rebondissements, mais je peux vous assurer que ce l’était pas mal moins pour les entraîneurs des deux équipes. Tellement stressant comme partie.»

Il reste maintenant à savoir où la saison 2018 s’inscrira dans la mémoire de Glen Constantin avec la possibilité de disputer la Coupe Vanier à Québec.

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