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Samuel Lefebvre, le «joueur spécial» de Glen Constantin

FOOTBALL UNIVERSITAIRE. En regardant Samuel Lefebvre, on oublie qu’on fait face à un jeune homme de 19 ans. À 6’3 et 300 livres, le #65 du Rouge et Or affiche déjà une bonne pilosité faciale, en plus d’être très mature pour son âge.

Le principal intéressé est assurément le plus jeune joueur du circuit universitaire canadien. Très prometteur sur la pelouse verte, mais il excelle aussi sur les bancs d’école, à un tel point qu’il n’a pas eu à faire sa sixième année du primaire. Il a fait directement le saut au secondaire, plus précisément à l’Académie Saint-Louis.

C’est à cet endroit qu’il a débuté son apprentissage du football. Pour cette raison, il ne se sent pas «plus jeune» que ses rivaux, qui somme toute, ont aussi commencé à manier avec l’objet ovale en entrant au secondaire.

«Je me suis servi du modèle américain, qui incite les jeunes à pratiquer plusieurs sports. J’ai aussi joué au hockey, au handball et au soccer avant de me concentrer uniquement sur le football à 15 ans», a dit celui qui admet que de varier les disciplines a aidé à son développement.

Après ses années avec l’Arsenal, il se commet avec les Faucons du Cégep Lévis-Lauzon, là où son étoile a continué de briller. Courtisé par toutes les équipes québécoises, il arrête son choix sur le Rouge et Or, où il a fait sa place sur la ligne offensive à la position de garde dès son premier camp d’entraînement.

«Je me suis préparé tout l’hiver pour jouer et aider l’équipe, a dit celui qui compte beaucoup d’expérience au poste de centre.

Son entraîneur-chef, Glen Constantin, ne tarit pas d’éloges à l’égard de son poulain : «C’est une bonne recrue qui se comporte comme un vétéran. C’est un joueur spécial avec une bonne attitude.»

Lefebvre se prépare minutieusement pour tous ses matchs. Il passe de longues heures derrière son ordinateur à visionner les bandes vidéo. Aussi, il étudie continuellement le cahier de jeux.

Une tradition

Année après année, le Rouge et Or déniche de beaux joyaux à sa ligne offensive pour combler les départs des gros bonhommes qui graduent chez les professionnels.

Pendant la saison morte, Philippe Gagnon (Montréal), Charles Vaillancourt (Colombie-Britannique) et Jason Lauzon-Séguin (Ottawa) sont passés à l’étape suivante de leur développement respectif, laissant des trous béants dans le quintuple protégeant les derrières du pivot Hugo Richard.

Tout au long du camp d’entraînement, les médias ont parlé de la nouvelle délégation comme un point d’interrogation, à savoir si elle allait être en mesure de faire le boulot.

«Ça nous a motivé, a avoué Lefebvre aux journalistes de la presse écrite de la Vieille Capitale. Nous avons appris à travailler ensemble, notre chimie est bonne et nous avons progressé chaque semaine. Nous voulions prouver que la O-Line à Laval était une tradition, pas seulement une courte période.»

Québec Hebdo

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