Soutenez

Marco Dubois rejoint la French Mafia à Ottawa

Lors du repêchage de la Ligue canadienne de football (LCF), Marco Dubois fut le premier joueur du Rouge et Or de l’Université Laval à trouver preneur.

Marco Dubois était très émotif dans les minutes qui ont suivi sa sélection.

Photo Métro Média – Charles Lalande

L’athlétique receveur de 6’4 a été sélectionné en deuxième ronde, au 13e rang, par le Rouge et Noir d’Ottawa, équipe championne de la Coupe Grey en 2016.

«Je suis extrêmement content, je ne savais même pas quoi faire! Je n’ai pas de mots pour décrire [ce que je ressens]», a-t-il badiné.

«J’espérais être repêché là-bas. J’avais entendu de bons mots sur l’organisation et elle avait besoin de profondeur au poste de receveur», poursuit celui qui avait également eu une bonne entrevue avec leurs dirigeants.

Marco Dubois, soulevant le titre québécois en novembre 2017

Photo TC Media – Charles Lalande

Souvent, quelques instants avant l’annonce d’une sélection, les équipes de la LCF téléphonent au joueur choisi. Quant à Dubois, il n’a pas reçu ledit appel. Il a appris sa nouvelle destination en même temps que tout son entourage (parents, amis, coéquipiers et entraîneurs) réuni dans un restaurant de la ville de Québec. Les cris de joie n’ont pas mis de temps à se faire entendre.

Malgré tout, il n’a pas perdu de temps à enfiler un morceau aux couleurs de sa nouvelle équipe. Son cousin Sandro avait préalablement acheté les casquettes des neuf franchises du circuit canadien.

Bolduc le mentor

Bonus : Ottawa compte dans son vestiaire une poignée de joueurs québécois. Ensemble, ceux-ci se surnomment la French Mafia. Leur nouvel espoir en connaît quelques-uns. 

À son arrivée avec le Rouge et Or il y a quatre ans, Dubois a été mentoré par Jean-Philippe Bolduc, qui évolue dans la capitale fédérale depuis la fin de son stage universitaire en 2015.

En entrevue avec l’auteur de ces lignes il y a quelques semaines, Bolduc avait admis qu’il recommanderait Dubois à ses patrons si ceux-ci lui demandaient son avis.

Marco Dubois, soulevant le titre québécois en novembre 2017

Photo TC Media – Charles Lalande

L’a-t-il fait? «Connaissant Jean-Philippe, il a beaucoup de jasette», laisse entendre le #88, croyant que son pote a parlé favorablement de lui.

Dubois a également hâte de serrer la mince de Julian Feoli-Gudino, un vétéran receveur qui s’est entendu au milieu du mois de février à Ottawa après un passage de quelques saisons à Winnipeg.

«Comme moi, il est un ancien du Cégep du Vieux-Montréal et il a joué à Laval. Il est en quelque sorte une idole. Ce sera l’fun de le côtoyer.»

«Sous-estimé comme receveur»

Étant partant qu’à une seule occasion en quatre ans avec le Rouge et Or, Marco Dubois est davantage reconnu pour son apport sur les unités spéciales. Il a également fait écarquiller bien des yeux lors des tests physiques aux camps d’évaluation régional et national.

Par contre, il insiste pour rappeler qu’il veut d’abord et avant tout attraper les ballons de son quart-arrière.

«J’ai été sous-estimé [dans les mois qui ont précédé le repêchage]. On oublie que je suis un receveur. Quand on me regarde à un contre un, je prouve que je suis capable d’être comparé aux autres», a conclu le Montréalais.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Toute l'actualité locale au même endroit.

En vous inscrivant à Mon Métro, vous manifestez votre engagement envers la presse locale. + Profitez d’une expérience numérique personnalisée en fonction de vos champs d’intérêt et du quartier où vous résidez. + Sélectionnez vos articles favoris pour une lecture en différé.