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Geoffrey Cantin-Arku impressionne à l’Université Syracuse

Si Geoffrey Cantin-Arku, des Élans du Cégep François-Xavier Garneau, désire joindre le programme de football de l’Université Syracuse de la prestigieuse NCAA, il n’a qu’à dire oui à une bourse d’études complète pour l’automne 2019.

La polyvalence de Geoffrey, qui peut évoluer comme demi-défensif et comme secondeur extérieur, a été un facteur déterminant dans la décision des dirigeants de Syracuse de faire confiance au numéro 22 des Élans

Photo gracieuseté Sports Action Only – Steve Roy

La bonne nouvelle est arrivée au lendemain d’un camp éclair d’une journée, auquel six joueurs des Élans ont participé sur le terrain de l’Orange de Syracuse. Le coordonnateur à l’attaque de l’équipe, Mike Lynch, a téléphoné au principal intéressé pour officialiser l’offre.

«Je n’y croyais pas, c’est inexplicable. C’est mon rêve depuis la 5e année d’aller jouer aux États-Unis. Plusieurs me disaient que c’était impossible, mais j’ai travaillé vraiment fort pour recevoir ce coup de téléphone», a déclaré le demi-défensif qui s’alignera pour une troisième et dernière année chez les Élans cet automne.

L’athlète de Québec bénéficie d’un court délai avant de donner sa réponse à l’institution de l’état de New York. Il faut mentionner que l’Université Buffalo et l’Université Kent State étaient aussi à ses trousses.

«Je vais prendre le temps de regarder tout ça avec ma famille. L’offre de bourse avec Buffalo n’est pas aussi concrète que Syracuse et pour Kent State, il y avait seulement des pourparlers et l’Ohio est beaucoup plus loin que Syracuse situé à environ sept heures de route. Honnêtement, je ne vois pas pourquoi je dirais non à cette offre unique. Ma mère était tellement contente en apprenant la nouvelle qu’elle a pleuré à chaudes larmes», a ajouté l’étudiant en sciences humaines en précisant que c’était aussi une grande réussite pour sa mère monoparentale qui a élevé trois garçons et une fille.

Progression constante

Depuis son arrivée avec l’équipe collégiale des Élans, Geoffrey s’est amélioré chaque saison. «Je joue beaucoup moins instinctivement qu’à mes débuts et je respecte beaucoup plus les schémas défensifs. Cependant, c’est au niveau mental que j’ai vraiment changé. J’étais trop impulsif et émotif sur le terrain et mon entraîneur m’a aidé à devenir un homme en devenant beaucoup plus calme et en contrôle.»

Cette maturité en fera un rouage crucial à l’intérieur de son équipe la saison prochaine. «Il y a un ‘‘buzz’’ positif autour du programme de Garneau dernièrement et j’ai confiance en mes coéquipiers. Je veux terminer en beauté et faire le boulot à l’école.»

L’étudiant devra compléter un cours d’anglais et de mathématiques afin d’être admissible pour l’université américaine où il aimerait poursuivre ses études en administration.

Relation privilégiée

L’opportunité de participer à ce camp d’évaluation à Syracuse est l’initiative de l’entraîneur-chef des Élans, Claude Juneau, qui a développé un beau lien avec l’institution. «Ça fait deux ans que nous sommes en contact et qu’ils s’informent sur nos finissants. En avril, ils ont reçu tout notre personnel d’entraîneurs et nous avons pu échanger des informations avec eux. Ils utilisent une attaque similaire à la nôtre et nous avons appris beaucoup afin d’améliorer notre structure organisationnelle.  Nous avions accès à toutes les installations, un moment que nous avons vraiment apprécié.»

Pour Juneau, l’occasion était unique de faire goûter une expérience nouvelle à ses joueurs. «J’ai vécu une expérience similaire quand je jouais au Cégep du Vieux-Montréal avec l’Université Michigan. C’est une expérience d’une vie de pouvoir se comparer à des jeunes de là-bas et de compétitionner sur le même terrain. Nos jeunes ont adoré l’expérience et Geoffrey a maximisé cette chance en obtenant une bourse d’études. Ça prouve que si t’as le talent, tu te feras découvrir.»

De mieux en mieux

Le grand manitou du programme de football des Élans n’a pas hésité à affirmer que les jeunes sont beaucoup mieux outillés pour affronter les Américains que par le passé. «Il faut donner crédit aux entraîneurs des écoles secondaires qui font un excellent boulot de préparation avec les joueurs. Les jeunes sont prêts autant sur le terrain que dans la préparation physique. La grosse différence maintenant avec nos voisins du Sud est la différence de budget dans les ressources disponibles au football.»

Claude Juneau et ses six joueurs invités dans l’uniforme de Syracuse au camp d’évaluation d’une journée. L’Orange de Syracuse évolue dans l’Atlantic Coast Conference (ACC), une des meilleures conférences aux États-Unis.

Photo gracieuseté

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